Des recettes naturelles avec le sureau

sureau

Le sureau noir, Sambucus nigra, est un arbuste que l’on rencontre dans les haies, les lisières des forêts et à proximité des habitations. Son écorce claire et liégeuse, son feuillage à plusieurs folioles qui dégagent une odeur déplaisante, ses corymbes de fleurs parfumées et ses baies noires permettent de le distinguer de ses homologues, le sureau yèble, toxique, et le sureau rouge, encore appelé sureau à grappes. Le sureau noir est un arbre – le yèble est une herbacée, sans bois – aux fleurs dotées d’anthères (sommet des étamines) jaunes – celles du yèble sont rouges – et aux fruits noirs à maturité réunis en grappes dirigées vers le sol (celles du yèble pointent vers le ciel et celles du sureau rouge sont en grappes ovoïdes et écarlates). Vous pourrez ainsi récolter vous-même fleurs, fruits et deuxième écorce. Pour certains « arbre aux sorcières », pour d’autres « arbre aux fées », le sureau noir fut assurément l’arbre de la médecine du pauvre. En effet, grâce à ses propriétés sudorifiques, dépuratives, diurétiques, expectorantes, anti-inflammatoires et émollientes, il a permis, de tout temps, de soigner de nombreux maux : les problèmes ORL, les infections urinaires et les rhumatismes. Ce sont les fleurs, les baies bien mûres (légèrement laxatives) et la deuxième écorce (la couche verte très fine juste sous l’écorce externe) qui sont utilisées en phytothérapie. Côté alimentaire, les fleurs et les baies très parfumées sont employées en confiserie et dans de nombreuses boissons.

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Sureau (Sambucus nigra)

Qui ne connaît pas le sureau ? Les enfants en font des sifflets. Et le long des routes de campagne, on admire leur panaches blancs qui se mêlent aux feuillages. Mais saviez-vous que le sureau fait partie (avec l’ortie, le millepertuis, l’angélique, le thym et le romarin…) de ces plantes généralistes qui soignent quantité de maux.