L’aubépine

(Crataegus monogyna)

aubepine

Un arbre de cœur.
Couteau suisse santé de l’apprenti druide, cet arbre est vraiment spécial. Avec lui, zéro risque de se tromper !

Botanique, symbolique et faits marquants

  • Un arbre magique. L’aubépine, Crataegus monogyna, est l’un des arbres les plus simples à utiliser pour se soigner. Concentré sur le cœur, il le régule, que l’on souffre d’hypertension ou d’hypotension. Pareil pour le système nerveux : il est parfait pour un coup de fouet mais aussi comme antistress.
  • Mais vraiment super magique. La plupart des cultures relient l’aubépine à la magie. Elle abriterait même des fées selon les Celtes. Du coup, interdiction formelle de la couper, sous peine de malédiction.
  • Star de longévité. Certains spécimens vivent plus de 500 ans. Pensez à tout ce que le vôtre a vu passer dans votre jardin !
  • Noble épine. La couronne du Christ serait d’aubépine, raison pour laquelle l’arbre est souvent planté près des églises.
  • Porte blindée. Tel un bouclier, l’aubépine plantée en haie défensive empêche quiconque de passer. Pas un humain ni un animal n’ose se frotter à ses épines.
  • Fleurs de mai. Ses fleurs, c’est tout un poème. Elles éclosent en mai, « mois des mariages », et en sont devenues synonymes de ces « mais » que l’on va cueillir pour les offrir à l’élue.
  • Bémol. Les fleurs dégagent un parfum particulier de viande pas fraîche, en raison de la triméthylamine qu’elles contiennent. Les parfumeurs ne se battent pas pour les mettre en flacons !
  • Une dure au cœur tendre. Le bois de l’aubépine est parfois comparé à du métal. D’où son nom Crataegus signifiant la force.
  • Multiusage. La solidité de l’aubépine l’a rendue indispensable pour fabriquer des outils et des couteaux (manche), bâtons de marche, de sourcier, petits objets du quotidien (bouton, épingle à cheveux…), clôtures, et objets rituels comme des baguettes magiques ou des amulettes.
  • Et en plus c’est bon ! Ses baies, les cenelles, petits fruits bourrés d’antioxydants, sont de vrais superaliments. On ne les consomme pas frais (les oiseaux, si, ils en raffolent), mais préparés en confiture ou en vins médicinaux et liqueurs bienfaisantes.

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