Le rhinophyma, ou quand un nez rouge hypertrophié devient stigmatisant

Qu’on l’appelle « fraise », « nez patate » ou « nez de whisky »…,
le rhinophyma de son vrai nom, est associé à tort à l’alcoolisme chronique.
En réalité, il est la conséquence d’une autre pathologie cutanée, la rosacée.
Quelle que soit son origine, avoir un gros nez, rouge, déformé aux pores dilatés, autrement dit un rhinophyma, représente un handicap social, familial et professionnel important. Ceux qui en sont victimes en souffrent au quotidien car cette image d’Épinal de l’alcoolique chronique a la peau dure. S’il est vrai que le rhinophyma concerne de nombreux alcooliques chroniques, ces derniers n’en ont pas l’apanage et cette particularité physique peut concerner des personnes totalement abstinentes. Autre forme cruelle d’injustice, le rhinophyma persiste même lorsque le malade alcoolique est abstinent depuis de nombreuses années. Quelle que soit son origine, ce « gros nez rouge » est stigmatisant, provoquant remarques blessantes, ricanements et autres jugements négatifs.
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