Quand la nature devient remède

Source de préoccupation majeure, la santé fait parler d’elle sur tous les fronts et de toutes les manières. L’automédication est devenue courante, mais quel traitement employer sans se tromper ? À qui, à quoi peut-on se fier ? Gage d’authenticité, la nature ne ment jamais. Sur elle, nous pouvons compter.

PAS DE TEMPS À PERDRE
Si la fatigue devient récurrente, se gorger de café et de produits de synthèse pour soutenir l’énergie défaillante sans prendre la peine de se poser, comment faut-il nommer cela : ignorance, inconscience ou fatalité, lorsque les nerfs et le corps craquent pour de bon ? Pas de temps à perdre, proclame la masse humaine dans un mouvement d’impatience. Les paroles de sagesse sont mises à mal par l’ensemble du monde d’aujourd’hui.

L’ÂME DE LA NATURE
Une nouvelle ère thérapeutique est cependant apparue au centre des armes chimiques que sont les vaccins et autres traitements de guerre de la santé. Si la nature est loin d’avoir livré tous ses secrets, lorsqu’elle devient thérapeute, elle offre au corps et à l’esprit souffrant le plus poétique et le plus subtil des remèdes : l’âme de ses fleurs. Leurs essences contenant d’infimes particules de substances physiques agissent sur le corps vibratoire lié aux désordres émotionnels tout autant que sur le corps physique.

LES FLEURS QUI GUÉRISSENT
Passionné par l’homéopathie dont les remèdes à cette époque (1920) étaient réalisés sous forme d’élixirs alcooliques, Edward Bach, chirurgien et immunologiste, abandonne un jour la médecine classique et ses recherches homéopathiques pour se consacrer à sa découverte sur les fleurs guérisseuses du mal-être. Fort de son expérience, il choisit les plantes en correspondance avec un état émotionnel particulier, employant la méthode la plus naturelle pour ses préparations, comme le séchage et l’exposition des produits au soleil. Son ambition est de s’adresser à la cause plutôt qu’aux symptômes.

LE JARDIN D’HÉLÈNE
C’est un jardin extraordinaire, c’est-à-dire qu’il sort du contexte ordinaire de notre manière habituelle de le percevoir. Là, nulle question de favoriser la beauté mais, sans pour autant la négliger, la priorité est donnée au flux des énergies et à leurs interactions. Il s’agit en fait d’un jardin feng shui.
Petit rappel : “feng” veut dire vent et “shui”, eau. Entre ces courants d’air et de terre, c’est l’univers qui communique dans le micro-espace d’un jardin.
Dans un livre tout récemment paru, Hélène Weber explique les correspondances et expose comment aménager les animaux célestes dans votre résidence. Par exemple, un mur bordé d’arbres situé à l’arrière de la maison forme une solide protection de la tortue.

Tout ce qui a été construit par l’homme ne fait que transporter le qi, soit l’énergie de la terre. Par exemple, les routes, qui sont des rivières virtuelles, transportent les énergies, mais n’en émettent pas. Les cols des montagnes ont été percés pour laisser passer les trains, et les routes sont allées d’un point à un autre, le plus droit possible, véhiculant ainsi l’énergie de façon trop rapide et trop agressive. »

À LIRE : Feng shui dans votre jardin d’Hélène Weber et Marie-Anne Garcia Bour aux éditions Trédaniel. 20 €

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La pollution aérienne va continuer à miner notre santé malgré la parenthèse du confinement imposé par la pandémie de Covid-19. Les plus préoccupants des polluants aériens sont les particules fines et plus encore, les particules ultrafines, malheureusement non prises en compte dans le calcul de l’indice de la qualité de l’air. Sous l’effet de cette pollution, l’organisme subit un stress oxydatif contre lequel on peut l’aider à se défendre en consommant davantage d’aliments riches en antioxydants. Au besoin, un apport complémentaire en antioxydants peut être envisagé.