Piscine, mer, lac, mare, rivière… Mon chien peut-il se baigner n’importe où ?

mon chien se baigne

Les humains ne sont pas les seuls à avoir envie de piquer une tête par temps chaud ! Malgré la tentation, certaines précautions s’imposent pour nos compagnons à quatre pattes.

Avant toute baignade, il faut s’assurer de la qualité de l’eau et de l’état de la peau de son chien : une infection au niveau de son pelage et/ou une plaie sont des contre-indications (risque de surinfection). De plus, s’il s’agit d’une eau salée, elle a tendance à retarder la cicatrisation et à piquer. Une peau déjà irritée en raison d’une allergie risque également d’être encore plus agressée par le sel de l’eau de mer ou le chlore d’une piscine…

Mer, océan

Quels sont les principaux risques ?

Le risque de boire la tasse à la faveur d’une vague (ou simplement pour étancher sa soif) est réel. Or, l’ingestion d’eau salée peut favoriser la survenue d’une gastrite (irritation de l’estomac) et de diarrhées pouvant aggraver une déshydratation préexistante. En nageant en mer alors qu’il y a de forts courants (baïnes), le chien peut s’épuiser. En bateau, il peut tomber. Enfin, avec un vieux chien qui ne voit plus très bien, il pourrait chuter dans le port aux abords d’un quai non sécurisé.

Quelles précautions pour une baignade plus sûre ?

L’eau de mer pouvant irriter sa peau (entraînant une dermatite responsable de rougeurs et de démangeaisons), pensez à bien le rincer à l’eau douce après chaque baignade. En sortie bateau, équipez-le d’un gilet de sauvetage canin et tenez un chien aveugle en laisse lors de promenades près des quais. Ne partez pas à la plage sans eau à lui donner régulièrement. Si malgré tout il a bu de l’eau salée et présente une accélération du transit, donnez-lui un pansement gastrique pour chien, mettez-le à la diète pendant 24 heures (ni nourriture, ni friandise) en lui laissant juste de l’eau plate. Et en cas de plaie, vaporisez de la propolis en spray cutané pour animaux ou appliquez une pommade au calendula afin de favoriser la cicatrisation.

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Le NeuroGel

Nouvel espoir pour des milliers de tétraplégiques et paraplégiques du monde entier, le NeuroGel, un biomatériau synthétique, permettrait de refaire marcher les blessés médullaires porteurs de lésions anciennes, si l’on en croît son inventeur.