Le shiatsu
On m’avait mise en garde : "Fais attention, le shiatsu, ça fait mal : le masseur t’appuie sur les articulations très fort, parfois avec le coude ou avec les genoux. Après, tu te sens mieux, mais sur le moment, ça ne va pas fort".
UNE (AVANT) MÉDECINE TRÈS EFFICACE
Mais non ça ne fait pas mal !
Avec une certaine crainte, je demande à Sandrine, la praticienne qui s’apprête à me donner le shiatsu : « Est-ce que ça va faire vraiment mal ?« . Elle sourit. « Bien sûr que non ! Je sais, c’est une idée qui circule. En fait, cette approche assez brutale peut se rencontrer au Japon, où il « faut souffrir » pour se sentir mieux. Mais en Occident, les choses sont différentes pour ne pas dire opposées. Mon objectif est de vous procurer du bien-être, et d’ouvrir en quelque sorte votre corps pour qu’il se débarrasse de tensions diverses. Si je « l’agresse » dès le début, il va se braquer, et nous n’arriverons à rien. Donc, je vous rassure : le shiatsu, c’est agréable !« .
Écouter avec ses mains
Je m’allonge sur un mince futon, lui-même étalé sur un tatamis. Encore une différence avec le Japon : là-bas, le corps doit être caché et protégé, tandis qu’en Occident, le receveur se dévêt partiellement. D’ailleurs, rien n’est obligatoire, et on peut aussi parfaitement garder un pantalon souple et fluide ainsi qu’un tee-shirt. L’important est que le praticien puisse sentir les méridiens énergétiques. Je m’allonge sur le ventre et demande : « Mais… les habits, ça ne gêne pas pour un massage ?« . Sandrine me demande de retirer montre et chaînes, tout en précisant : « Le shiatsu, ce n’est pas un massage. D’ailleurs, seuls les gestes des kinés ont le droit à cette appellation. C’est plutôt une séance pendant laquelle je vais faire pression à de multiples endroits du corps.«
Rapidement, on dirait que les mains de Sandrine « marchent » le long de trajets invisibles à l’œil, mais parfaitement perceptibles pour un spécialiste de médecine énergétique. Elle sillonne mon corps, s’attardant sur certains points un peu douloureux, qui « cèdent » peu à peu. On dirait qu’elle écoute avec ses mains. Elle appuie, presse, masse parfois, semble « éparpiller » des énergies trop concentrées à quelques endroits. Certains moments d’immobilité paraissent comme une aire de repos pour le corps, et Sandrine les respecte. D’ailleurs, je m’aperçois vite qu’elle calque son rythme sur le mien : son métronome, ce sont mes battements cardiaques et d’autres rythmes énergétiques que j’ignore moi-même mais qui s’expriment à ma place. Sandrine parle à mon corps… parfois défendant ! « Lorsque je sens qu’un point est important mais qu’il ne se relâche pas, je le quitte pour y revenir un peu plus tard. Avec le rééquilibrage énergétique des zones qui l’entourent, il se laisse approcher plus facilement« .
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