Homéopathie sensitive : le docteur Van den Bogaert innove !

C’est en Belgique qu’Eduard Van den Bogaert exerce son métier d’homéopathe. Il est à l’origine de l’homéopathie sensitive qu’il a appelée HomSham – une nouvelle façon de se soigner et d’aider les autres…

« Vers l’âge de 11 ans, j’ai décidé de devenir médecin pour pouvoir pratiquer l’homéopathie« , déclare d’emblée le Dr Van den Bogaert. Il faut dire que quelques années plus tôt, sa jeune sœur âgée de 6 mois est devenue tétraplégique à la suite d’un accident vaccinal (DT coqueluche). La famille, désespérée, a heureusement trouvé le bon médecin pour la soigner : c’est un homéopathe qui la guérira…

À la sortie de mes études de médecine, raconte encore le praticien belge, je ne pratiquais déjà que l’homéopathie. Mais je me posais beaucoup de questions sur les dilutions et les dynamisations. Pourquoi 15 ou 30 CH et rien entre les 2, par exemple ?

Diagnostiquer à distance

C’est ce questionnement qui le pousse à aller voir ailleurs si des réponses peuvent venir d’autres pratiques. Le jeune médecin se retrouve ainsi durant plusieurs mois à Bangkok, en compagnie de maître Hailang Ma qui l’initie à l’art de la médecine chinoise – l’acupuncture, la phytothérapie et le qi gong. « J’ai commencé alors à ressentir l’énergie, mais ce n’est que plus tard, au Népal, que j’ai mis en pratique l’enseignement reçu. »

Son maître lui avait en effet expliqué comment, dans la Chine ancienne, les médecins de l’Empereur, qui n’avaient pas le droit de l’examiner, arrivaient pourtant à percevoir intérieurement les soucis de santé de ce dernier et, donc, à diagnostiquer à distance les troubles dont il souffrait avant de déterminer le traitement adéquat. « Voilà exactement la médecine que je rêvais de pratiquer ! » explique Eduard, qui poursuit sa quête le menant dans différents pays, à la rencontre de différents praticiens.

Le temps d’écouter…

En 1987, le jeune médecin s’installe à Bruxelles, reprenant le cabinet d’un professeur d’homéopathie. Mais il se rend vite compte que la médecine générale telle qu’elle est pratiquée ne l’intéresse pas ! Et il se distingue déjà de ses confrères par le temps qu’il passe en consultation à écouter, observer ses patients afin de trouver les causes de leur maladie et rechercher tous les moyens à sa disposition pour les aider à se guérir et leur éviter des effets secondaires ou autre dépendance aux médicaments issus de l’industrie pharmaceutique.

À force de chercher, Eduard Van den Bogaert va trouver un moyen de tester les remèdes pour s’assurer qu’ils correspondent bien au corps et à l’âme de ses patients. Idem pour les dilutions : le biotest (test musculaire) utilisé en kinésiologie, qui lui permet par ailleurs d’affiner sa prescription. « C’est ainsi que j’ai commencé à tester systématiquement et à me rendre compte que les remèdes que je croyais bons par la logique, le rationnel, la répertorisation, eh bien, le corps, parfois, n’en voulait tout simplement pas !« , se souvient-il.

7 règnes

Le précurseur met même au point une machine que 3 pharmaciens ont utilisée pendant une vingtaine d’années pour préparer des dilutions et dynamisations introuvables ailleurs.

Mais, au fil du temps, certaines personnes ne répondant plus aux remèdes connus, il se voit obligé d’en trouver de nouveaux, comme des souches d’oiseaux ou de poissons qui, jusqu’alors, n’existaient pratiquement pas.

Aux 5 règnes (minéral, végétal, animal, humain et micro-organismes), il en ajoute deux – astral (planètes, la lumière de la lune, par exemple, que l’on peut utiliser par la pensée), et spirituel, persuadé que cette énergie peut éveiller quelque chose chez certaines personnes. C’est en complément du traitement proposé par ses confrères que le Dr Van den Bogaert prescrit l’un ou l’autre de ces remèdes homéopathiques qui aideront ses patients à comprendre leur maladie, son sens, sa fonction, et à mieux utiliser la sagesse de leurs maux.

HomSham

Les résultats ne tardent pas à arriver, preuve que l’HomSham (homéopathie sensitive Hahnemannienne), comme il a baptisé cette méthode, est efficace. « L’expérience la plus forte fut une guérison spontanée, se souvient le médecin ému. Un homme hospitalisé, en train de mourir d’une nécrose pancréatite fulgurante ; j’ai testé un remède sur lui et il a eu des réactions tellement fortes que toutes les machines se sont déréglées. Mais, le lendemain, son pancréas commençait à se régénérer…« 

Désormais, Eduard enseigne son art à qui veut s’y former. Son but est que chacun devienne autonome : un accident, une blessure, on teste et on donne l’information au corps du remède correspondant. Cela évite des complications, ou que le choc émotionnel ne se transforme, plus tard, en maladie.
Devant la suppression de certaines souches homéopathiques à la suite de directives européennes, et devant le manque de médecins, gageons que  l’HomSham, dont le but est de rendre l’homéopathie accessible à tous, tout le temps, a de beaux jours devant elle.

Des difficultés, cependant, Eduard en a rencontrées sur son chemin. Il a surmonté bien des obstacles, des entraves et des humiliations. Mais, aujourd’hui, grâce aux épreuves que la vie lui a réservées et qu’il a su dépasser, le Dr Van den Bogaert avance avec lucidité et foi vers cette médecine plus humaine qu’il contribue à faire émerger… Pour notre plus grand bien !

Un film à venir…

Eduard Van den Bogaert et son épouse ont un grand projet en préparation : réaliser un film intitulé La médecine sensitive coopérative qui expliquera comment devenir acteur de sa santé grâce à un cheminement innovant et précis. Espérons que le financement coopératif permettra à ce documentaire de voir le jour.

À LIRE
HomSham, l’homœopathie sensitive, d’Eduard Van den Bogaert (Éditions Quintessence) – 25 €
Manuel du nouveau thérapeute, de Michel Dogna, qui explique le biotest (Guy Trédaniel éditeur) – 42,90 €

À ÉCOUTER
2 CD d’interviews :
Une approche des pathologies féminines courantes
La ménopause
Disponibles sur le site www.lavoiximpertinente.com

À VOIR
Le DVD du film Mes deux seins, journal d’une guérison, film de Marie Mandy, illustrant la médecine sensitive coopérative telle que déjà pratiquée dans certains hôpitaux français et belges.
CONTACT : www.evidences.be

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