Le rapport bénéfice/risque chez les singes supérieurs…
Le bon sens voudrait que lorsque l’on prend une décision, on mesure auparavant le rapport bénéfice/risque. Evidemment, il faut pour cela bénéficier d’une information précise. Les patients qui ont insisté auprès de leur médecin pour se faire prescrire du Mediator, par exemple, auraient peut-être réfléchi à deux fois s’ils avaient su qu’ils risquaient de perdre la vie en même temps que quelques kilos…
Les singes dits « supérieurs » (chimpanzés, bonobos, orangs-outangs et gorilles) semblent être naturellement dotés de cette logique bénéfice/risque… Soumis à un test de comportement, ils évaluent le danger et se lancent ou non en fonction du gain possible. Pour une banane entière, ils se mettent parfois en danger. Mais pour un petit bout, ils ne tentent pas l’aventure ! Et nous ? Les chercheurs allemands qui ont mené l’enquête chez les singes s’apprêtent à faire de même chez les humains… Est-ce bien utile si nous ne disposons pas d’informations objectives ?
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