Des économies avec les teintures-mères

Truc transmis par Rodolphe D. du Bas-Rhin

Les compléments alimentaires sont de plus en plus nombreux et leur prix devient exorbitant. Dans la « nomenclature du laboratoire Boiron » figurent plus de 4000 variétés de teintures-mères (TM). Avant d’acheter un complément, demandez au pharmacien s’il existe en TM, c’est le cas pour angélique, arbousier, argousier (Hippophae R.), harpagophytum, ginkgo biloba, ginseng, piloselle, tribulus, etc. Il existe aussi 55 sortes de macérats glycérinés comme Viscum album, Sequoia, Vitis vinifera, etc. Pour être remboursé par la caisse, il faut une ordonnance. »

Pour faire sa teinture-mère, nul besoin d’être expert ! Il suffit de faire macérer des plantes fraîches, hachées ou pilées, dans un alcool fort (eau-de-vie, rhum, vodka, cognac…). Comptez une poignée de plante pour un demi-litre d’alcool et mettez à macérer dans un bocal hermétiquement fermé. Faites attention à ce que les plantes soient bien recouvertes d’alcool (pour éviter qu’elles ne pourrissent). Laissez macérer un mois environ en secouant chaque jour. Filtrez le liquide à travers une mousseline en pressant bien pour récupérer un maximum de principes actifs. Mettez la teinture dans de petits flacons de verre teinté. Elle se conserve plusieurs années.

Sophie Lacoste

Retour au sommaire de Rebelle-Santé n° 169

Magazine

Produit

À lire aussi

Sélection de recettes d’Anaïs Dufourneau

Les tout premiers et fidèles lectrices et lecteurs de notre magazine ont pu, des années durant, découvrir chaque mois une nouvelle recette de cette cuisinière émérite et érudite. Elle nous a quittés il y a trois ans, mais nous ne l’avons pas oubliée.
En souvenir d’Anaïs, et pour fêter la nouvelle année, nous avons sélectionné pour vous quelques délices à réaliser, extraits de son ouvrage paru en 2006 Les Savoureuses Recettes d’Anaïs Dufourneau.