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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Ginseng (Panax ginseng)

Le tigre et le dragon sont souvent des symboles associés au ginseng : ils inspirent la puissance et la virilité. Mais qu’en est-il exactement ? Le ginseng possède-t-il vraiment les vertus qu’on lui prête ?

Les hommes, toujours inquiets de leurs performances au lit, connaissent bien la réputation du ginseng. Le ginseng n’est pas à proprement parler un aphrodisiaque : c’est  plutôt une plante qui renforce les défenses immunitaires et permet à l’organisme de trouver en lui ses propres ressources. On dit que c’est un “adaptogène”.

UNE LONGUE LISTE D’INDICATIONS
Il a été prouvé que lors d’un effort physique, le ginseng abaisse le taux d’acide lactique et augmente l’absorption cellulaire en oxygène, ce qui a pour effet de décontracter et de restaurer plus rapidement les muscles. Il diminue le rythme cardiaque et régularise la tension artérielle. Stimulant du système nerveux, le ginseng est un revitalisant, un défatiguant et, par conséquent, un aphrodisiaque. Il est conseillé en cas de faiblesse, de vieillissement, de problèmes circulatoires.

PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE
On peut faire une cure de ginseng dans les cas suivants, en complément d’un traitement habituel :
– asthme
– bourdonnements d’oreilles
– cholestérol
– circulation sanguine déficiente
– convalescence
– déficience de la libido (surtout chez l’homme)
– fatigue musculaire ou cérébrale
– fièvre
– grippe
– hypertension
– inappétence (manque d’appétit)
– maladies auto-immunes
– problèmes cardio-vasculaires
– problèmes respiratoires
– rhumatismes

CULTIVÉ OU SAUVAGE ?
Inutile de rêver : le ginseng sauvage n’existe pratiquement plus. Les très rares racines trouvées dans la nature sont vendues sur les marchés asiatiques à des prix défiant toute concurrence et n’arrivent jamais en Europe. Le ginseng que l’on trouve en Occident est toujours cultivé, même si certaines publicités mensongères affirment le contraire.

LES COCKTAILS
Le ginseng est souvent associé à du pollen ou de la gelée royale, à d’autres plantes immunostimulantes (échinacée, shii-také, éleuthérocoque, kola…) circulatoires (ginkgo), aphrodisiaques (avoine, yohimbe, tribulus, muira puama…), à des stimulants hormonaux (sauge, cassis…) ou bien encore à des vitamines (C ou du groupe B). Autant de manières de potentialiser le ginseng.

DURANT COMBIEN DE TEMPS ?
Le ginseng fait partie des plantes dont l’effet n’est pas immédiat. Les préconisations officielles françaises recommandent que ce traitement par voie orale “traditionnellement utilisé dans les asthénies fonctionnelles” ne dépasse pas 3 mois pour une posologie équivalente à 2 g par jour. En Allemagne, les avis des médecins sont parfois différents : certains d’entre eux précisent que la cure doit être au moins égale à 3 mois.

Y A-T-IL DES EFFETS SECONDAIRES ?
Quelques rares effets secondaires ont été rapportés, notamment quand la posologie recommandée a été dépassée. Dans le cas d’insomnies, d’hypertension, de diarrhées (le matin), de nervosité, d’augmentation des bouffées de chaleur (à la ménopause), il faut revenir à des doses plus raisonnables. Il est déconseillé de prendre du ginseng en cas d’ulcère à l’ estomac.

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