Le stérilet plutôt que la pilule…

Depuis l’histoire des pilules de 3e et 4e générations, chacun devient conscient que la pilule contraceptive n’est pas sans effets secondaires, à moyen et long terme, sur la santé de ses usagères, sur l’environnement…

Les autorités de santé elles-mêmes s’en préoccu­­pent enfin, et encouragent le port du stérilet en cuivre (il existe aussi des modèles de stérilets imprégnés d’hormones et donc avec des effets secondaires à rapprocher de ceux des pilules). Mais voilà, on a martelé depuis des années que ce type de contraceptif ne convenait pas aux femmes qui n’ont pas encore eu d’enfant… Pourtant, il est utilisé couramment dans certains pays comme moyen de contraception initial… Aux États-Unis, par exemple.

Aujourd’hui, les autorités françaises, chiffres des rapports « bénéfices/risques » à l’appui, recommandent enfin l’usage du stérilet (dispositif intra utérin) même chez les toutes jeunes femmes. Le problème serait maintenant que les médecins ont du mal à changer leur pratique. Il faut dire que, pendant des décennies, ces mêmes gynécos ont été encouragés à prescrire la pilule à tout va (pilule dont les effets secondaires étaient minimisés) et mis en garde contre le stérilet auquel on a construit une « mauvaise réputation » infondée…

De là à voir un coup de propagande des labos parce que la pilule rapporte plus que le stérilet…

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La contraception

Troisième volet du cycle consacré à l’histoire de la médecine en France, après les thématiques intimement liées de l’accouchement et de l’avortement, traitées dans les magazines des mois derniers, la contraception ouvre encore un débat qui engage cette fois les corps de la femme et de l’homme.