Plus de vitamine D, moins d’Alzheimer et de Parkinson

La vitamine D fait encore parler d’elle ! Nous avons récemment publié un article sur cette vitamine qui n’en finit plus de dévoiler ses bienfaits (voir Belle-Santé N° 124) : elle protègerait des fractures, des maladies cardio-vasculaires, de certains cancers, du diabète, de la dépression… Et, tout récemment, de nouvelles études montrent qu’elle jouerait aussi un rôle contre Alzheimer et Parkinson.
La première de ces études a permis d’étudier le lien entre déclin cognitif et taux sanguin de vitamine D chez 858 Italiens de plus de 65 ans. Après un suivi de leurs performances intellectuelles pendant 6 ans, on a constaté que ceux qui avaient un déficit sévère en vitamine D avaient 1,6 fois plus de risques de voir leur score aux tests baisser…
L’autre étude, réalisée par des chercheurs finlandais, a permis de mesurer les liens entre niveau de vitamine D et maladie de Parkinson. Les 3 000 participants à cette étude ont été recrutés dans les années 1970 ; ils avaient à l’époque entre 50 et 79 ans et aucun ne souffrait de la maladie de Parkinson. À la fin de l’étude, indépendamment des autres facteurs, le nombre de patients ayant déclaré un Parkinson était trois fois plus élevé dans le groupe avec les taux sanguins les plus bas de vitamine D que dans celui avec le taux le plus élevé.

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« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.