Champignon « crinière de lion » : un ami de la mémoire

C’est Paracelse qui se serait réjoui avec sa théorie des signatures ! Regardez ce champignon : il favorise la connexion des neurones entre eux ! Et on dirait une grosse tête pleine de connexions, justement. Paracelse, médecin suisse du début du XVIe siècle, défendait l’idée que le remède présente des similitudes avec l’organe pour lequel il est bénéfique : la feuille de pulmonaire, dont la forme évoque les poumons, la vigne rouge recommandée pour la circulation, la noix, pour le cerveau… Eh bien ce champignon, qui fait parler de lui aujourd’hui, suit bien cette théorie. Des chercheurs de l’université du Queensland ont en effet découvert que le champignon « crinière de lion », ou Hericium erinaceus (que le naturopathe Didier Le Bail a plusieurs fois mis en avant dans ce journal il y a plusieurs années), stimule la croissance nerveuse et favorise les connexions entre les neurones. Le professeur Frédéric Meunier, menant l’étude, explique : « Avec la microscopie à super-résolution, nous avons constaté que l’extrait de champignon et ses composants actifs augmentent largement la taille des cônes de croissance, qui sont particulièrement importants pour que les cellules cérébrales puissent sentir leur environnement et établir de nouvelles connexions avec d’autres neurones dans le cerveau.« 

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