La pyromanie, un feu qui dévore de l’intérieur
Il ne se passe désormais plus aucun été sans que des actes répétés de pyromanie ne détruisent
des milliers d’hectares de nature.
Gros plan sur cette fascination extrême pour le feu.
« C’était plus fort que moi !« , « Le feu me calme« , « Le feu m’excite« , « En mettant le feu, je me sens plus fort« … Ce sont probablement les explications les plus souvent entendues dans les tribunaux de la part des pyromanes et autres incendiaires lors de leur procès. Car la pyromanie est un trouble du comportement profond, essentiellement masculin (98 % d’hommes), qui touche toutes les classes sociales et tous les métiers, avec une propension chez les pompiers (le fameux pompier pyromane !), mais aussi et plus surprenant chez les professeurs, notaires et instituteurs ! Un comportement loin d’être rare puisque, d’après une statistique américaine, la tendance à la pyromanie concernerait 1 % de la population. En France, d’après le ministère de l’intérieur, on dénombre environ 300 000 incendies chaque année, dont 10 % sont délibérés.
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