Le temps des enfants

En cette fin d’année, profitons de jolis moments partagés grâce à l’imagination et à la création !

Encore une fois, alors que je prépare cette chronique, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Des guerres se déclarent aux quatre coins du monde, les atteintes à la Nature se multiplient… Les humains sont-ils capables d’apprendre des erreurs passées, de vivre enfin en paix en respectant les autres humains et le reste du monde vivant ? Il y a des moments où j’ai du mal à y croire…

Et les enfants ? Eux, j’en suis certaine, sont capables de comprendre, d’apprendre et de mettre tout leur cœur pour que le monde soit un endroit paisible, où l’on prendrait soin de ce qui nous entoure. Alors parlons-leur de beauté, de nature, de paix et faisons tout notre possible pour qu’ils puissent avoir les clés d’un monde plus beau quand ils seront grands.

L’esprit de Noël

Depuis des temps immémoriaux, le solstice d’hiver marque la victoire du Soleil sur les ténèbres, et cette victoire a donné lieu à des célébrations dans toutes les traditions humaines. La couronne et le sapin nous viennent aussi de coutumes païennes. Aux temps de la mythologie germanique, les habitants des pays du Nord plantaient un conifère devant leur maison, qu’ils décoraient de torches et de rubans de couleur pour fêter le retour du Soleil ; son feuillage persistant rappelle la continuité de la vie, et l’arbre permet le mouvement des âmes entre le ciel et la Terre.

Quant à la couronne, sa forme de cercle représentait pour les Anciens une évocation du Soleil, du cycle toujours renouvelé de la vie et donc, de l’éternité.

Partout dans le monde, la période qui va (pour nous) de l’Avent à l’Épiphanie, est celle où le ciel communique avec la Terre et elle est empreinte de magie : les défunts dialoguent avec les vivants, les végétaux s’animent, au douzième coup de minuit les animaux parlent et ils disent l’avenir… que les oreilles humaines ne doivent pas entendre.

C’est le moment des contes et de la douceur. De nombreuses légendes d’ici et d’ailleurs relatent ces événements merveilleux ; partez à la recherche de ces contes, vous les trouverez sûrement en bibliothèque. Et si vous avez des enfants autour de vous, pourquoi ne pas les leur raconter les soirs du mois de décembre ? Vous y apprendrez sûrement des choses aussi, ou bien elles vous reviendront en mémoire.

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