Hémochromatose

La complémenthérapie à mettre en œuvre pour lutter contre le trop-plein de fer.
Ce mois-ci, j’ai décidé de mettre le focus sur une maladie dont on parle finalement peu, mais qui, en France, concerne tout de même 1 personne sur 300, soit au moins 200 000 personnes ! Cette maladie n’est autre que la première maladie génétique. Son nom : l’hémochromatose.
TROP DE FER, C’EST L’ENFER !
L’hémochromatose se caractérise par une accumulation progressive de fer dans l’organisme. Le mécanisme de survenue de la maladie est maintenant bien connu : une anomalie génétique entraîne une diminution de la production d’une hormone par le foie : l’hepcidine.
ATTENTION, ÇA VA SAIGNER !
Dès lors que la maladie est diagnostiquée, son traitement repose sur une méthode à première vue archaïque : la saignée. Et pourtant, ça marche ! La perte de très nombreux globules rouges, riches en fer, oblige en effet l’organisme à aller puiser dans les réserves de fer pour fabriquer de nouveaux globules rouges. L’objectif est de maintenir le taux de ferritine en dessous de 50 ng/ml.
QUELS COMPLÉMENTS ?
L’accumulation de fer dans l’organisme génère un stress oxydatif important
Cela tient au fait que le fer est pro-oxydant. Présent en excès, le fer renforce l’agressivité et le pouvoir destructeur des radicaux libres, en particulier celui du peroxynitrite, considéré comme le plus redoutable d’entre tous. D’où le risque d’aboutir, à long terme, aux dégénérescences organiques caractéristiques de la maladie, notamment au niveau hépatique (cirrhose, cancer du foie).
Pour ce qui est de la lutte antioxydante :
Vitamine C, vitamine E et glutathion constituent l’équipe de choc incontournable. Ils se complètent et se soutiennent les uns les autres. Compte tenu des caractéristiques de la maladie, ce trio de base gagne toutefois à se transformer en quatuor, le quatrième élément à intégrer n’étant autre que l’acide alpha-lipoïque, à la fois super antioxydant et chélateur du fer !
Le glutathion est à la fois notre principal antioxydant et notre principal détoxifiant hépatique.
Pour ce qui est de la partie « détox » :
L’apport de silymarine, actif majeur du chardon-Marie, s’avère précieux du fait de sa capacité à maintenir, voire augmenter les niveaux hépatiques de glutathion.
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