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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Accident de la route…

...les réflexes de base

Dans certains cas, lors d’un accident de la route, la survie des blessés peut tout simplement dépendre des premiers soins prodigués avant les secours ou de la qualité de l’alerte. Gros plan sur les bons réflexes en cas d’accident.

Piéton ou motocycliste renversé, accident frontal entre deux véhicules ou, plus récemment, collision entre un train et un car scolaire… les raisons d’être confronté un jour à un accident routier sont nombreuses. Même sans être formé aux gestes de secourisme, on peut être utile en adoptant de bons réflexes qui se résument en 3 étapes successives correspondant aux lettres du mot « PAS » : P comme protéger, A comme alerter et S comme secourir.

Protéger pour éviter le suraccident…

Deux numéros (gratuits) sont à votre disposition. Les services communiquent entre eux :

→ Le 18, autrement dit les pompiers, qui vont dépêcher sur place une (ou plusieurs) ambulance appelée « V. S. A. B. ».

→ Le 15, autrement dit le SAMU, pour les soins, qui dépêche un SMUR (Service Mobile d’Urgence-Réanimation) dans lequel auront pris place un médecin urgentiste et un infirmier anesthésiste. Ce véhicule est équipé de tout le matériel nécessaire aux gestes de première urgence. Le 15 et le 18 sont en étroite connexion. Selon la gravité de l’accident, l’appel au 18 peut déclencher un départ simultané du SMUR.

Qualité de l’alerte

Alerter est une chose. Donner les bonnes informations en est une autre. L’alerte doit comporter les éléments qui vont permettre aux secours d’intervenir le plus efficacement possible, en nombre comme en matériel (matériel de désincarcération).
Précisez notamment :

→ Le lieu exact de l’accident. u Sa nature (nombre de véhicules en cause, début d’incendie, choc frontal, arrière ou latéral…).

→ Nombre approximatif de victimes et leur état : incarcérées, éjectées, conscientes, gravité apparente des blessures.

→ Votre nom et vos coordonnées téléphoniques (portable). u Vous pouvez aussi envoyer quelqu’un pour guider les secours. Il ne vous reste plus qu’à les attendre auprès des victimes.

Bien secourir

Hormis la réanimation cardiorespiratoire, qui ne s’improvise pas et réclame une formation initiale, certains gestes d’urgence ne nécessitent aucune technicité particulière.
Du sang-froid et le bon sens suffisent :

→ Pour faciliter la respiration, ouvrez la bouche du blessé et dégagez-la si besoin (retrait de l’appareil dentaire, sang…), desserrez la ceinture du pantalon, le col de chemise ou la cravate.

→ En cas d’hémorragie externe, a fortiori si le sang sort en jet (lésion d’artère), il faut circonscrire le saignement en pratiquant un point de compression. Appliquez fortement votre poing fermé juste au-dessus de la plaie. Ne mettez jamais de garrot.

→ Sauf exception, à savoir un véhicule en feu ou la nécessité d’un massage cardiaque qui ne se pratique que sur une victime allongée sur le dos, ne sortez pas un blessé de sa voiture. Vous risqueriez d’aggraver ses blessures, notamment au niveau de la moelle épinière.

→  Ne donnez jamais à boire à un blessé.

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