Biocarburants et esclavage
Chacun sait que les « bio-carburants » n’ont rien de bio : ils entraînent une déforestation massive, génèrent une pollution systématique, épuisent les sols, ont un «bilan-carbone» désastreux… Ce que l’on sait moins, c’est qu’à cause d’eux, l’esclavage est de retour. Ainsi, au Brésil, principal exportateur, les conditions de travail dans les champs de canne à sucre destinés au bio-éthanol sont si pénibles et le travail si mal payé que les ouvriers tiennent en moyenne 12 ans, avant d’abandonner, complètement épuisés ou malades.
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