Complémenthérapie : une appellation qui en dit long
Si l’on prend des compléments alimentaires, c’est pour « compléter »… Cela voudrait-il dire que nous manquons de quelque chose, nous qui sommes plutôt nourris à l’excès ? Eh bien oui ! Parce que l’organisme humain n’a pas eu le temps de s’adapter à une alimentation qui a changé du tout au tout en un peu plus d’un siècle… On est gavés de sucre, de sel, de produits laitiers ou encore de céréales bourrées de gluten, des aliments qui sont passés du statut d’exceptions à celui de nourriture de base. Tous ces aliments souvent hyper raffinés n’apportent quasiment plus de minéraux, ont un index glycémique très haut (facteur de surpoids), rendent notre organisme très acide, le font manquer des précieux antioxydants qui protègent ses cellules… On vit dans nos maisons, loin du soleil, en état constant de manque de vitamine D. On ne mange plus de plantes sauvages et les aliments produits intensivement nous font cruellement manquer d’oméga3…
C’est au fil des années que l’on prend conscience des répercussions de notre régime alimentaire sur notre santé. C’est en vieillissant qu’apparaissent moult maladies chroniques… Et certains compléments alimentaires, en venant justement apporter les molécules qui manquent à nos menus, peuvent corriger, au moins en partie, les défaillances de notre régime alimentaire et, en ce sens, nous aider à recouvrer la santé.
Dans le magazine Rebelle-Santé, notre spécialiste de nutrithérapie, Didier Le Bail, détaille chaque mois les traitements possibles en fonction des pathologies. Pour réaliser ce hors-série, je me suis appuyée sur les connaissances de ce spécialiste des compléments alimentaires.
Il n’est pas toujours facile de se repérer au royaume des gélules, ampoules et autres comprimés, c’est pourquoi, outre une petite explication pour les principes actifs les plus communément employés, vous trouverez à la fin de ce hors-série un index ainsi qu’un tableau récapitulatif à double entrée.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Sophie Lacoste
