Candidose chronique : la complémenthérapie à mettre en oeuvre
Vous plaignez-vous tout le temps d'être fatigué ? Ressentez-vous un besoin impératif de consommer des produits sucrés ? Êtes-vous fréquemment enquiquiné par des problèmes digestifs (ballonnements, flatulences, colite) et cutanés (démangeaisons, mycoses) ? Votre entourage en a-t-il assez de vos sautes d'humeur répétées ?
Si vous vous reconnaissez dans ce petit tableau clinique, prenez le temps de lire cet article très attentivement, car il vous propose des solutions naturelles pour soigner cette candidose chronique dont vous souffrez peut-être sans le savoir.
Les candidoses étaient pratiquement inconnues il y a 50 ans, alors qu’elles touchent maintenant beaucoup de monde. Les Candida figurent parmi les 10 micro-organismes pathogènes les plus fréquemment isolés. Des études épidémiologiques récentes estiment qu’environ 80 millions de personnes souffriraient de candidose chronique aux États-Unis. On ne peut s’empêcher de mettre en parallèle le fait que la consommation de sucre, aliment préféré du Candida albicans, a augmenté vertigineusement ces dernières décennies. Au début du XXe siècle, chaque Français consommait en moyenne 1 kg de sucre par an, contre 35 aujourd’hui ! Et que dire des États-Unis, où la consommation de sucre frise le double de celle des Français !
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La candidose chronique est une infection causée par des champignons appartenant au genre Candida. Il existe plus de 35 espèces de Candida, mais c’est Candida albicans qui est le plus souvent à l’origine de la candidose (85 % des cas). Candida albicans est un champignon de type levure qui fait naturellement partie du microbiote intestinal. Seule sa présence en excès pose problème. Le déséquilibre du microbiote en faveur de Candida albicans est appelé « dysbiose fongique ». Il n’est jamais bon qu’une dysbiose fongique s’installe durablement, car elle a pour effet de rendre la paroi intestinale plus perméable, laissant alors la voie libre à Candida albicans pour se propager dans l’organisme et libérer de nombreuses toxines capables de nuire au bon fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire.
LES SYMPTOMES
En relation avec le système nerveux et le psychisme : fatigue chronique (pierre angulaire de la dysbiose fongique), dépression, humeur fluctuante, palpitations, perte de mémoire, céphalées répétées, insomnie, narcolepsie… En relation avec le système immunitaire : développement ou aggravation d’allergies alimentaires et environnementales, aggravation d’un asthme déjà existant, infections répétées des muqueuses…
Autres symptômes : alternance diarrhée/constipation, démangeaisons rectales, éruptions cutanées, mycoses cutanées, candidoses vulvovaginales, hypoglycémie, attirance pour les sucres, prise de poids, douleurs articulaires, épaisse couche blanchâtre sur la langue…
L’ALIMENTATION ANTICANDIDA
Afin de ne laisser aucune chance à Candida albicans, il est indispensable de mettre en place une réforme alimentaire drastique dont les grandes lignes sont les suivantes :
– Faire son maximum pour éviter les aliments traités, raffinés, sucrés, préparés avec de la levure et des ferments.
– Proscrire la junk food et privilégier les produits complets/bio.
– Supprimer les sucres simples (glucose, dextrose, fructose, lactose…).
– Éliminer le lait de vache et tous ses produits dérivés.
– Il peut s’avérer pertinent d’éliminer le gluten (blé, avoine, orge, seigle).
– Au début de la mise en oeuvre du régime, éviter miel, sirop d’érable, jus de fruits frais et fruits acides, consommer des pommes de terre avec modération
– Consommer préférentiellement : riz, sarrasin, quinoa, véritable petit épeautre, lait de riz et d’amande, amandes, purée d’amandes et de sésame, graines de sésame, oeufs, volailles (poulet, dinde, canard), poissons frais (poissons gras), algues, ail, aromates, curcuma, légumineuses, légumes (sauf ceux trop sucrés), fruits (1 seul par jour)…
Ce régime strict pourra être assoupli petit à petit une fois sorti d’affaire, tout en évitant de retomber dans les travers antérieurs. Il sera important de se montrer attentif aux signaux adressés par le corps, d’établir par exemple une éventuelle relation entre la réapparition d’une fatigue et la consommation excessive de tel ou tel aliment.
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