Ce qui pousse en février… Pour votre santé
Après avoir fait le tour de tous les petits soucis de santé à soigner avec les plantes, voici la phytothérapie abordée sous un autre angle, toujours très pratique : que faire avec ce qui pousse actuellement autour de vous ?
En cette saison, quelques fleurs pointent quand même leur nez et elles ne sont pas difficiles à remarquer car elles sont souvent, par leur couleur, annonciatrices de ce soleil tant désiré. Il est aussi bientôt temps de récolter la sève de certains arbres. Alors, un peu de courage. Vous pourrez ainsi soigner naturellement vos infections respiratoires et faire une petite cure dépurative avant le printemps.
LE TUSSILAGE
(Tussilago farfara)
C’est le long d’un mur en pierre, dans une vieille ville moyenâgeuse, que je découvris pour la première fois cette drôle de plante aux capitules jaunes d’or plantés au sommet de tiges rougeâtres couvertes d’écailles. Le tussilage aime l’humidité et les sols argileux. Au Moyen-Âge, la plante avait comme surnom « Filius ante patrem », le fils avant le père (en effet, les capitules apparaissent bien avant les feuilles et ce n’est que quand ils commencent à se faner que les feuilles daignent enfin sortir).
Tussilage vient du latin tussis, signifiant « toux ». On a tout dit. Pectorales, adoucissantes, anti-inflammatoires, les fleurs du tussilage sont un bienfait pour la gorge.
Prélevez les capitules bien épanouis par temps sec, de préférence le matin, après l’évaporation de la rosée. Disposez-les sur un torchon ou un plateau troué et laissez-les sécher dans un endroit sec, aéré et chaud (si possible), mais à l’ombre pour éviter l’oxydation.
CONTRE LES TOUX, RHUMES, BRONCHITES, IRRITATIONS DE LA GORGE
Infusion : dans un demi-litre d’eau bouillante, versez 25 g de fleurs, couvrez, laissez infuser quinze minutes, filtrez et buvez trois tasses au cours de la journée.
LE BOULEAU BLANC
(Betula alba, pendula ou verrucosa)
Le printemps est bientôt là et la sève commence à remonter (plus ou moins selon les régions). C’est le moment d’en prélever, avec parcimonie, bien sûr, sur les bouleaux blancs. La récolte doit absolument se pratiquer avant la pousse des bourgeons.
La sève de bouleau est très riche en calcium, magnésium, sodium, silicium, potassium… en oligo-éléments tels que le cuivre, le fer, le manganèse… Elle est idéale en cure de fin d’hiver car elle jouit de propriétés laxatives et diurétiques. Elle élimine les toxines accumulées durant l’hiver et purifie le corps. Elle lutte conte les œdèmes, la cellulite, l’acide urique, l’arthrite et les rhumatismes.
Cette cure est un excellent « décrassage » à accomplir avant le printemps. La sève du bouleau est très claire, juste un peu moins fluide que l’eau, et très légèrement sucrée. Il est préférable de la consommer fraîche. Elle peut se garder deux jours au frigidaire, pas plus. L’idéal est de faire une cure d’au moins une semaine, plus, si c’est possible, et si vous avez beaucoup de bouleaux.
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