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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Cet été, donnez le premier rôle aux aromatiques

Salades, grillades, infusions à boire chaudes ou froides, desserts… Autant de possibilités de profiter des bienfaits des aromatiques cultivées dans votre jardin. Et il en existe encore bien d’autres !

Pour le jardinier amateur, le jardin d’arômes concernera surtout l’usage culinaire et phytosanitaire, ce qui permet de distinguer trois grandes catégories d’exigences culturales pour disposer d’une panoplie de plantes assez complète.

> Les gourmandes : basilic, persil, cerfeuil, cresson de Para, menthe, oseille, estragon… sont à installer dans une bonne terre de jardin, drainante et assez riche en humus. Prévoyez à la plantation un apport de terreau type universel et fertilisez régulièrement. Pour l’exposition : mi-ombre ou ensoleillée et à l’abri du vent ;
> Les indifférentes ou presque… Un sol aéré et assez meuble leur va bien, et si vous arrosez un peu en cours d’été la récolte n’en sera que plus abondante ;
> Les sobres : globalement, ce sont toutes les méditerranéennes qui peuvent prendre au fil des ans une forme arbustive : thym, romarin, mélisse, anis, santoline… Trois atouts pour réussir leur culture : lumière, chaleur et sol léger, aéré et drainant.

QUELQUES CONSEILS DE BASE POUR LES JARDINIERS
> Le semis est souvent difficile à réussir, mieux vaut planter des plantes en godet ou éventuellement diviser les touffes existantes.
> L’arrosage doit se faire après ressuyage du sol. Le volume d’eau apporté sera variable suivant ce que l’on appelle la demande climatique

L’ARROSAGE DÉPEND AUSSI DES ESPÈCES
Sans pouvoir être exhaustif, sachant que toutes redoutent l’ennoiement :

En sol humide : cresson de Para, basilic, menthe, balsamite, persil frisé, cerfeuil musqué.
En sol légèrement humide : estragon, verveine citronnelle, ciboulette, angélique, sauges, absinthe, coriandre.
En sol sec : aneth, thym, laurier, romarin, lavande.

LAFERTILISATION se raisonne en fonction des plantes (thym, laurier, mélisse…) et des organes récoltés : quand ce sont les feuilles que l’on récolte, un engrais riche en azote (compost, sang séché…) est tout à fait approprié. Par contre, on choisira un engrais riche en phosphore, potasse et bore pour stimuler la floraison (pour la camomille, par exemple), il en va de même pour la production de graines (coriandre, aneth…) ; on peut utiliser des engrais à base d’arêtes de poissons, d’algues, de poudre de basalte, de Patenkali®, ou se tourner vers une formule du commerce dont la teneur en potasse, phosphore est supérieure à celle de l’azote. Bien sûr, pour les cultures en pot, la fertilisation sera plus soutenue.

POUR FAVORISER LA RÉCOLTE : chez le basilic et l’estragon, pincez les extrémités de tiges pour induire des ramifications et la production de feuilles. Cette technique s’applique à toute plante dont l’extrémité de la tige se termine par un bourgeon ; ce qui n’est pas le cas du persil ou du cerfeuil qui poussent en bouquets, les tiges démarrent du collet de la plante.

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