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Votre magazine de santé naturelle

Coca et Pepsi très généreux…

Les Américains sont trop gros, de plus en plus gros… Pourquoi ?

Eh bien, d’étude en étude, d’année en année, la responsabilité des sodas est mise en avant. Light ou pas, on leur attribue une lourde responsabilité dans l’épidémie d’obésité et de diabète qui sévit aux États-Unis. C’est tellement flagrant, tellement prouvé, tellement certain, que l’on peut s’étonner du manque d’énergie des pouvoirs publics pour prévenir la population, lutter contre cette consommation abusive de boissons qui, finalement, conduisent à de graves problèmes de santé. C’est sans compter sur l’acharnement des firmes qui en tirent tous les bénéfices : non seulement elles ont réussi, jusqu’à présent, à faire échouer 29 projets de loi visant à réduire la consommation de sodas ou à améliorer la nutrition, mais elles financent la plupart des groupes d’experts, vous savez, ceux qui nous disent ce qui est bon ou non pour nous.

Un article publié dans l’American Journal of Preventive Medicine, dont les auteurs sont Michael Siegel, professeur de la Boston University School of Public Health, et Daniel Aaron, étudiant de cette université, montre que les firmes « achètent » le silence des autorités. 96 organisations de santé ont ainsi été sponsorisées par Pepsi et Coca (l’académie américaine de nutrition et de diététique, l’association américaine de cardiologie…). Difficile d’accepter les millions de dollars de sociétés puis de décrier leur business… Dans leur article, les auteurs citent des exemples de conflits d’intérêts évidents : l’association Save the Children, par exemple, avait soutenu la mise en place de taxes sur les sodas puis a laissé tomber ce combat et a reçu, entre temps, cinq millions de dollars de la part de Pepsi… C’est sans doute le hasard… Mais de la part d’une organisation qui se présente comme « le plus grand mouvement mondial indépendant œuvrant pour les enfants », on ne peut que regretter qu’elle ne soutienne pas la baisse de consommation de boissons sucrées qui ravagent la santé des enfants (et des plus grands !).

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Pour aller plus loin

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Le NeuroGel

Nouvel espoir pour des milliers de tétraplégiques et paraplégiques du monde entier, le NeuroGel, un biomatériau synthétique, permettrait de refaire marcher les blessés médullaires porteurs de lésions anciennes, si l’on en croît son inventeur.

Académie des sciences : le scandale des OGM

L’académicien Paul Deheuvels, pourtant éminent spécialiste en statistique, n’a pas été consulté lorsque l’Académie des Sciences a publié un communiqué discréditant les résultats de l’étude sur les OGM, menée par Gilles-Eric Séralini. Ulcéré par ces méthodes, Paul Deheuvels revient sur cette affaire où pressions et conflits d’intérêts ont pris le dessus.

Santé, mensonge et propagande

La santé des citoyens que nous sommes passe visiblement loin derrière les intérêts financiers des puissantes multinationales de l’agroalimentaire. Résultat : instances officielles, syndicats professionnels et experts communs aux deux nous rabâchent des messages de “bonne santé” dictés par des enjeux économiques et non par les réalités scientifiques ou épidémiologiques…

Thierry Souccar, journaliste scientifique, et Isabelle Robard, avocate spécialisée en droit de la santé, viennent de publier “Santé, Mensonges et Propagande”, un livre né après 3 ans d’enquête. Certaines des vérités assénées dans cet ouvrage ne m’étaient pas inconnues.