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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Découvrez et plantez la biodiversité fruitière !

Cet automne, jouez la carte de la biodiversité fruitière : adoptez les fruits sauvages ou les fruits oubliés, faciles à cultiver, en haie ou en verger.

Les fruits sauvages, vous connaissez ?

Peut-être pas, et pourtant ils valent le détour. Ce sont des espèces oubliées peuplant les haies et les bois, dont les fruits constituaient autrefois une friandise ou un complément alimentaire pour les hommes ou le bétail. Adaptés aux terroirs, ces fruitiers sont de culture facile, résistants aux parasites et donnent des fruits intéressants sur le plan nutritionnel. Certains fruits « sauvages » reviennent au goût du jour comme les cynorrhodons ou nous viennent d’autres pays et méritent d’être cultivés chez nous : c’est le cas des fruits du fuchsia rampant de Nouvelle-Zélande, ou encore des airelles, plus connues, mais originaires du continent nord américain.

Les fruits sauvages, vous connaissez ?

Tout dépend de l’espèce, bien sûr ; l’alisier fera un beau sujet en verger, ou isolé dans une cour ou dans une haie ; les airelles peuvent rejoindre les autres petits fruits, constituer une petite haie de séparation ou un arbuste structurant le jardin d’ornement ; le fuchsia rampant, excellent couvre-sol fleuri, participe naturellement au jardin d’ornement.
Ce qui importe : un endroit où le plant aura de la lumière et un sol adapté à ses besoins, une place en harmonie avec l’organisation du jardin. Ainsi, évitez le sureau noir près de la terrasse ou du fil à linge : les oiseaux laissent quelques traces de leur consommation des fruits sur leur passage.

Les principales espèces à cultiver

La liste est longue et c’est tant mieux ! De plus en plus, les pépiniéristes proposent des espèces venues des quatre coins du monde dont la majorité est assez rustique. On peut distinguer les espèces « indigènes », les espèces acclimatées et les espèces plus frileuses, à réserver aux zones littorales ou méditerranéennes. Ajoutons quelques curiosités découvertes ou redécouvertes sous l’influence d’autres populations.

Comment se procurer ces plantes ?

Cherchez-les, non pas auprès des grandes enseignes de jardinerie, mais plutôt chez des pépiniéristes qui connaissent les vergers et les haies. Comptez de 5 à 10 euros, selon les espèces, pour un plant en motte de 20-30 cm ; si vous pouvez profiter de sujets plus grands, n’hésitez pas, c’est autant de temps de gagné pour la mise à fruits. La question du goût des fruits mérite d’être posée, il ne faut pas s’attendre aux mêmes sensations gustatives qu’avec les fruits que nous consommons habituellement ; il s’agit de fruits moins « goûteux », plus acidulés, et pour certains à consommer blets, frais ou cuits. Leur taille est aussi moindre et le noyau assez gros, en principe.

La haie, une belle valorisation des fruitiers sauvages

Pourquoi ne pas saisir l’occasion, en cette fin d’automne, de remplacer votre haie de cupressus, de laurier-cerise ou de persistants par une haie plus dynamique, source de biodiversité ? Les avantages de ce choix sont indéniables :
=> Vous contribuerez au maintien de la biodiversité, ce qui concrètement pour vous veut dire : plus de faune, de faune auxiliaire, de pollinisateurs, et donc moins de risques sanitaires pour vos cultures.
=> Vous disposerez, sur une période assez longue, entre 5 et 7 mois, de fruits variés et de qualité  à cueillir.
=> Vous contribuerez à la qualité paysagère de votre lieu d’habitat : floraison plus étalée dans le temps, des feuillages d’automne remarquables.
=> Vous limiterez le temps, et sans doute le coût d’entretien de votre haie. La plupart des espèces fruitières sauvages ont des exigences culturales réduites, en eau, notamment, pour les espèces indigènes.

Pour avoir une « haie écran », il faut prévoir de planter les rares espèces fruitières à feuillage persistant (arbousier, Elaeagnus ebbengei, maqui à feuilles panachées, myrte) ou introduire quelques arbustes ornementaux (escallonia, if…).
Attention de ne pas confondre les baies !

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