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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Défendre la planète tue

Ces dix dernières années, 1733 personnes sont mortes pour avoir défendu l’environnement, c’est le triste bilan établi par l’ONG Global Witness, qui collecte ces données depuis 2012 et qui vient de publier son rapport. 40 % des assassinats concernent les populations indigènes, à la fois opposées à la destruction de leurs terres et à leur accaparement. Non seulement on dénombre un mort tous les deux jours parmi les défenseurs de l’environnement, mais tous ces crimes ou presque sont restés impunis car, derrière eux, les enjeux financiers concernant à la fois les multinationales et les États, souvent complices, sont énormes. Pour Global Witness, “Une grande partie de l’augmentation des tueries, de la violence et de la répression est liée aux conflits territoriaux et à la poursuite de la croissance économique basée sur l’extraction des ressources naturelles de la terre.” À l’heure où la planète brûle, on continue à la piller en toute impunité et on tue celles et ceux qui essaient de la sauver.

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Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.