communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Du rififi chez les asperges

Elles étaient trois : la blanche, la violette, la verte et voilà qu’une quatrième s’annonce ! Qui donc cherche à détrôner cette reine fragile qui dispose d’une belle réputation de capricieuse et d’un label « asperge de France » pour se défendre ?

L’asperge sauvage arrive ! Dans le sud de la France, elle est connue depuis bien longtemps et on la cueille au cours des balades dans les bois. Utilisée comme condiment, elle commence à intéresser les producteurs . Quels sont ses points forts ?

=> Elle est différente des autres asperges, elle a un goût plus intense, un peu amer
=> Elle apporte une diversité dans l’alimentation
=> Elle est riche en fibres et en vitamine C, c’est un aliment de santé !
=> Bien plus rustique que ses consoeurs, elle s’accommode de terres plus pauvres, plus séchantes
=> Elle supporte bien les ombragées
=> Elle est résistante naturellement à certains problèmes sanitaires tels que les rouilles ou la stemphyliose, et les ravageurs hésitent à se frotter à cette plante piquante.

L’asperge blanche, la classique, vous connaissez ?
Elle arrive sur nos tables en avant-goût de l’été et on l’aime à toutes les sauces. Bien des jardiniers ont tenté sa culture ; ce n’est pas que celle-ci soit difficile, mais la dame blanche aime un terroir particulier où elle peut prendre tout son temps pour grandir (trois ans), jusqu’à ce qu’on la cueille, peu de temps avant qu’elle ne pointe son nez… C’est ainsi qu’elle garde toute sa saveur.

La culture des asperges vertes, sauvages ou non
Pour faire pousser l’asperge verte, la plupart des sols conviennent s’ils sont bien drainants. Le dispositif de culture est beaucoup plus simple car on plante beaucoup moins profond, à 10 cm, toujours dans un sol bien ameubli. Ensuite, finie la corvée du buttage et du «débuttage». Le sol est nivelé et l’on attend que les tiges apparaissent ; leur croissance est rapide et elles deviennent vertes, on les coupe à ce moment-là, avant qu’elles n’étalent le plumet de leur extrémité. Pour tout ce qui est de la fertilisation et des maladies, on procède comme pour la blanche. Sa consœur cultivée demande une exposition ensoleillée et accepte la mi-ombre ; elle, c’est la mi-ombre qu’elle préfère. Le petit plus de la sauvageonne : elle met de la couleur partout, dans l’assiette comme au jardin ! Ses turions sont d’un beau mauve strié de vert et son feuillage ne meurt pas à l’automne, il continue à décorer le jardin avec de petites baies (4 à 6 mm) vertes puis noires à maturité. Chaque baie contient une graine… que vous pourrez semer !

=>La densité de plantation ou de semis
On sème une graine tous les 5 cm sur des rangs espacés de 30 cm ; pour la plantation, prévoyez des tranchées ou un ameublissement sur 40 cm de large et 25-30 cm de profondeur ; espacez les rangs d’un mètre ou un peu plus et mettez une griffe + un tuteur de repérage tous les 80 cm. Bien sûr, les asperges entrent dans la rotation et le retour sur une même zone doit attendre 5 à 6 ans.

Tous les détails sur la culture des asperges dans l’article d’Angela dans Belle-Santé n° 75 (épuisé).




Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois