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Votre magazine de santé naturelle

En ville, fréquentez les espaces naturels

Une récente étude menée en Finlande, dont les résultats ont été publiés dans la revue Occupational & Environmental Medicine, a permis de mesurer l’incidence de l’exposition à la nature sur la santé des citadins. Il s’agissait de comparer la fréquence des balades dans les espaces verts urbains avec le niveau d’anxiété, la dépression, l’hypertension et l’asthme. Pour cela, les chercheurs ont analysé les ordonnances d’environ 6000 citadins de plus de 25 ans vivant à Helsinki, Espoo ou Vantaa (les zones les plus urbanisées de Finlande). La présence d’espaces verts (et/ou bleus comme les mers, lacs ou rivières) dans un rayon proche n’a pas d’incidence, mais la fréquentation des zones de nature influe sur la santé. Entre une seule promenade dans la nature par semaine et trois ou quatre, la différence est nette : 33 % de prise de médicaments pour la santé mentale en moins, 36 % de remèdes anti-hypertension en moins et 26 % pour l’asthme. Le niveau socioculturel des personnes concernées n’entre pas en ligne de compte. Les zones de visite au vert (ou au bleu) sont très variables : parcs, forêts, jardins, zoos, lacs, rivières… et même les cimetières.

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Pour aller plus loin

Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Écologue, la voix de la nature

Inconnu du grand public il y a encore une quinzaine d’années, le métier d’écologue est plus que nécessaire aujourd’hui. Ces spécialistes de la nature observent les milieux naturels et leur évolution. Ils nous alertent aujourd’hui sur le recul de la biodiversité. Nous avons rencontré Marc Barra, écologue des milieux urbains à l’agence régionale de la biodiversité.

Un tour de France pour faire connaître l’hortithérapie

À 24 ans, originaire des environs de Saint-Nazaire, Romane Glotain a la tête sur les épaules, le cœur sur la main, une énergie à revendre, et une sérieuse envie d’avancer. Le 10 mai, elle enfourchera son vélo électrique pour partir à la rencontre des jardins thérapeutiques à travers toute la France. Une balade de santé pour faire connaître ces lieux dédiés au bien-être qui démontrent comment le contact avec la nature peut nous aider à aller mieux.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.