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Pseudo-polyarthrite rhizomélique et cortico-dépendance (demande publiée dans la revue papier n° 235 (mai 2021)
Demande d’une lectrice, parue dans la revue papier de mai 2021 (n° 235) sous la rubrique des “Lecteurs en détresse”. N’hésitez pas à lui donner des conseils. Nous lui transmettrons avec plaisir.
Maryse – courrier des lecteurs de Rebelle-SantéDébut mars 2020, j’ai ressenti de vives douleurs dans le bas du dos puis dans les hanches et les épaules, celles-ci ont été croissantes jusqu’à m’handicaper dans la vie quotidienne et me réveiller la nuit (impossibilité de lever les bras, de me baisser pour m’habiller ou me laver, de me lever de la chaise, de plier les jambes, etc.). Il a fallu pas mal d’analyses sanguines, radio et IRM pour finalement diagnostiquer une PPR (Pseudo-polyarthrite rhizomélique) soignée avec de la cortisone, seulement à partir de début juin dernier, car à cause de la Covid, ni le généraliste, ni le rhumatologue ne voulaient me donner d’anti-inflammatoire. J’ai donc été en arrêt de travail pendant deux mois. La cortisone a été très efficace mais comme tout traitement à base de cette molécule, on a diminué progressivement d’un mg par mois. Plus on descendait en dessous de 10 mg et plus les douleurs se faisaient ressentir. À 4 mg, celles-ci devenaient difficiles à supporter, le “dérouillage“ étant long et douloureux. À l’automne dernier, le rhumatologue n’a pu que constater une rechute et le traitement a été remonté à 12,5 mg. Aujourd’hui, je suis à 7 mg mais je sens que les douleurs reviennent à chaque fois que l’on supprime un mg. Le rhumatologue estime que je suis cortico-dépendante et me propose de passer sous Méthotrexate, molécule chimique, que l’on administre pour la polyarthrite mais aussi en cas de leucémies, etc. (médicament loin d’être anodin puisqu’il fait partie des chimiothérapies, des immunomodulateurs, agissant sur le foie, les reins, les poumons). Connaissez-vous les risques à long terme de la prise du Méthotrexate ? Y a-t-il d’autres alternatives ? Sachant que je suis suivie par un acupuncteur et qu’un magnétiseur m’a beaucoup aidée les six premiers mois. Des personnes atteintes de la PPR et ayant guéri peuvent-elles me donner leur témoignage ? Je précise que j’ai 56 ans. Merci vivement.
Mme H. des Côtes-d’Armor
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