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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

G comme…

Suite de notre petit dictionnaire explicatif sur les ingrédients cosmétiques… Pour décoder leurs appellations officielles (telles qu’elles apparaissent dans la déclaration officielle des composants d’un produit) et en savoir chaque mois un peu plus sur ce que renferment réellement nos produits d’hygiène et de beauté.

Glucose oxidase : Glucose oxydase

Cet ingrédient ne fait pas partie des actifs que les fabricants mettent en avant sur l’étiquette de leurs produits. On le retrouve pourtant de plus en plus souvent dans les cosmétiques, notamment naturels et bio.

SON RÔLE. C’est, officiellement, un stabilisant (ou agent stabilisateur) qui améliore la stabilité et la durée de vie des ingrédients ou des formulations. Dotée de propriétés antioxydantes, la glucose oxydase a aussi la faculté de produire de l’eau oxygénée en présence de glucose et peut intervenir en agent antibactérien. En pratique, cette substance entre dans certains systèmes de conservation des cosmétiques, notamment les systèmes dits « lactoperoxydase », qui font partie de ceux élaborés récemment en remplacement des composés synthétiques décriés comme les parabens.
SON ORIGINE. C’est une enzyme d’origine biotechnologique, principalement présente dans les sources microbiennes et généralement obtenue par la fermentation, en milieu de culture, de champignons comme l’Aspergillus niger.
À SAVOIR. Même si la glucose oxydase ne constitue pas à proprement parler un ingrédient « nouveau », son utilisation dans les systèmes de conservation est encore assez récente. Difficile alors d’évaluer sa réelle efficacité sur le long terme, comme d’ailleurs ses potentiels effets indésirables. La glucose oxydase est également employée en tant qu’additif alimentaire (dans les bières, laits, fromages, boissons sucrées, farines…), aux mêmes fins qu’en cosmétique, sous l’appellation de E1102.

Glycerin : Glycérol

S’il fallait établir un classement des ingrédients les plus présents dans les cosmétiques, le glycérol figurerait sans aucun doute parmi les tout premiers. Bien rare est le produit à visée hydratante ou non délipidante (crème pour le visage ou les mains, lait pour le corps, démaquillant, raffermissant, masque, exfoliant, fond de teint…) qui n’en contienne pas. Et on en voit aussi dans les shampooings et après-shampooings, les gels douche, les dentifrices, les déodorants, les produits solaires… partout !

SON RÔLE. Le glycérol (communément désigné sous le terme de glycérine) est principalement utilisé pour ses propriétés hydratantes et émollientes (assouplissantes et lissantes de la peau). Mais c’est aussi un bon solvant et dénaturant de l’alcool, ce qui le rend également fort utile dans tous les produits parfumés, qui peut aussi jouer le rôle d’agent de contrôle de la viscosité, d’agent d’hygiène buccale ou encore de conditionneur capillaire, laissant les cheveux faciles à coiffer, souples, doux et brillants.
SON ORIGINE. Le glycérol est un polyol (une famille d’édulcorants) qui prend la forme d’un liquide visqueux, incolore, inodore mais à la saveur sucrée. À la base sous-produit de la saponification des huiles (provenant de la fabrication de savons), il est maintenant très souvent obtenu par la synthèse de dérivés pétrochimiques mais peut également être d’origine végétale (ce qui est le cas dans tous les produits labellisés bio).
À SAVOIR. Ingéré en grandes quantités et de façon répétée, le glycérol peut provoquer des désordres intestinaux et endommager les reins. Mais son utilisation en faibles doses a été jugée malgré tout assez sûre pour qu’il figure parmi les additifs alimentaires autorisés, en tant qu’agent de charge, humectant, solvant et support d’additifs, sous l’appellation de E422. En cosmétique, bien que généralement très bien toléré par la peau, et présent dans de nombreux produits hypoallergéniques, il est doté d’un faible potentiel irritant et peut être source d’allergies, assez rares mais sévères.

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