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Impossible de nier !

La planète sombre, les scientifiques n’en finissent plus de tirer la sonnette d’alarme et le capitalisme forcené continue à participer sans aucun scrupule au désastre annoncé. Les Soulèvements de la terre, c’est un collectif de contestation écologique rassemblant des organisations paysannes, des associations et des militants écologistes qui a été dissous par décret en Conseil des ministres le 21 juin dernier (dissolution suspendue par le juge aux référés du Conseil d’État ce 11 août). Ce groupement, soutenu par des médias comme Reporterre, mène des actions de terrain pour lutter contre les projets ayant des effets néfastes sur l’environnement. Contrant les intérêts de gros lobbies (syndicats agricoles, industries agroalimentaires…), il est accusé d’écoterrorisme par les autorités et toutes les actions menées ont été sévèrement réprimées, se terminant par des affrontements violents avec les forces de l’ordre. Aujourd’hui, alors que le collectif est “interdit”, des personnalités comme la prix Nobel Annie Ernaux et des associations comme la Ligue des Droits de l’Homme ou Amnesty International condamnent sa dissolution. Cet ouvrage, dont les droits d’auteurs reviennent au mouvement, rassemble 40 voix pour défendre la “bataille du siècle” menée par les Soulèvements de la Terre pour sauver la planète.

On ne dissout pas un soulèvement, 40 voix pour les Soulèvements de la Terre
Collectif, Éditions Seuil, 13 x 18,4 cm, 192 pages, 11,50 €.

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Oui, les herbicides sans glyphosate sont aussi des poisons !

Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

Marc Dufumier…

L’agroécologie peut être considérée comme une discipline scientifique dont les pratiques agricoles pourraient s’inspirer pour l’équilibre des écosystèmes. Marc Dufumier a passé sa vie à voyager et à étudier les agricultures du monde entier. Président du collectif Commerce Équitable France, aujourd’hui à la retraite, il milite pour développer des systèmes agraires productifs et durables en circuits courts.