Impossible de nier !

La planète sombre, les scientifiques n’en finissent plus de tirer la sonnette d’alarme et le capitalisme forcené continue à participer sans aucun scrupule au désastre annoncé. Les Soulèvements de la terre, c’est un collectif de contestation écologique rassemblant des organisations paysannes, des associations et des militants écologistes qui a été dissous par décret en Conseil des ministres le 21 juin dernier (dissolution suspendue par le juge aux référés du Conseil d’État ce 11 août). Ce groupement, soutenu par des médias comme Reporterre, mène des actions de terrain pour lutter contre les projets ayant des effets néfastes sur l’environnement. Contrant les intérêts de gros lobbies (syndicats agricoles, industries agroalimentaires…), il est accusé d’écoterrorisme par les autorités et toutes les actions menées ont été sévèrement réprimées, se terminant par des affrontements violents avec les forces de l’ordre. Aujourd’hui, alors que le collectif est “interdit”, des personnalités comme la prix Nobel Annie Ernaux et des associations comme la Ligue des Droits de l’Homme ou Amnesty International condamnent sa dissolution. Cet ouvrage, dont les droits d’auteurs reviennent au mouvement, rassemble 40 voix pour défendre la “bataille du siècle” menée par les Soulèvements de la Terre pour sauver la planète.
On ne dissout pas un soulèvement, 40 voix pour les Soulèvements de la Terre
Collectif, Éditions Seuil, 13 x 18,4 cm, 192 pages, 11,50 €.