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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Phtalates et diabète

C’est surtout dans les produits de soins que l’on trouve ces perturbateurs endocriniens : laits hydratants, vernis à ongles, parfums, savons… Une récente étude réalisée au Brigham and Women’s Hospital et publiée dans la revue Environmental Health Perspectives montre un lien entre le taux de phtalates dans l’organisme et le risque de diabète. Menée sur 2350 femmes, elle donne des résultats significatifs :
– Les femmes avec les niveaux les plus élevés de mono-phtalate de benzyle et de mono-iso-butyl phtalate ont deux fois plus de risques d’avoir du diabète que les femmes ayant un faible niveau de phtalates.
– Les femmes avec des niveaux supérieurs au niveau moyen, du phtalate 3-carboxypropyl ont un risque accru de 60 % de diabète.
– Les femmes ayant des niveaux modérément élevés de phtalates mono-n-butyleet di-2-éthylhexyle ont un risque accru d’environ 70 % de diabète.
Lisez bien les étiquettes des produits que vous achetez. En règle général, préférez-les avec une mention « bio »…
Le comble, révélé dans cette étude, c’est que l’on trouve des phtalates dans certains dispositifs médicaux et médicaments utilisés justement pour traiter le diabète !

Retour au sommaire de Rebelle-Santé n° 149

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Les débats sur l’interdiction du glyphosate seraient-ils un leurre ? La molécule n’est sans doute pas la plus toxique parmi les produits qui composent le Roundup de Monsanto, mais c’est le seul déclaré. C’était déjà une des conclusions des recherches du Pr Gilles-Éric Séralini et de son équipe en 2005. À la suite d’une de ses nouvelles études sur les produits cachés dans les herbicides nouvelle génération commercialisés sans glyphosate, neuf associations de défense de l’environnement ont porté plainte le 1er décembre dernier auprès des autorités sanitaires.

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

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