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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Je suis Pulsatilla… Une petite chose…

Pulsatilla est cette personne petite, discrète, que l’on a tous envie de protéger.
Et elle en a réellement besoin !

Ma philosophie de vie

> Une vidéo de chatons, un film qui se finit très mal (ou très bien), une remarque acerbe sur la couleur de mon chemisier, une critique injuste de mon supérieur au boulot, le mariage joyeux de ma meilleure amie/de mon frère, une rayure sur l’aile gauche de la voiture… et voilà, j’éclate en sanglots.
Je suis super extra émotive, et incapable de cacher mes émotions, donc je passe pour la pleureuse de service. Je n’y peux rien, c’est plus fort que moi. Tous « les autres », comment font-ils ? Ils sont insensibles, sans cœur ou quoi ? Et toutes ces baleines à sauver, ces abattoirs ignobles, les enfants qui n’ont rien, la voisine du dessous qui a perdu son mari, celle du dessus qui cherche son chat, mon fils qui part à l’armée… c’est pas facile tout ça!
> Cette vie, c’est dur, pour moi, pour les autres… ça me décourage un peu, j’ai un immense besoin de réconfort, de consolation. En fait, je suis une éponge, hypersensible à mon environnement (température, saison, ambiance…), à ce que l’on me dit, à ce que l’on ne me dit pas… du coup je suis hyper changeante, tant dans mes émotions que dans mes symptômes.

À table

> Tout ce qui est «violent» me fait peur : trop d’épices, de saveurs, de glace, de chaud, de plats, de gras, ça me rebute. Les repas pantagruéliques, c’est simple : ça pourrait me tuer. Pareil qu’une soirée bretonne, car je n’aime ni le beurre ni les œufs, alors entre les galettes complètes et le kouign-amann…
> J’aime en revanche beaucoup les petites douceurs, les pâtisseries, le tea time… mais je dois faire attention, car je digère très mal le gras. D’ailleurs, je tolère mal plusieurs catégories d’aliments, même les fruits peuvent mal passer. Dans l’idéal, je mange des salades, des petites soupes, une bouchée de gâteau ou de tarte…
> Oui au salon de thé ou au petit resto végétarien, mais non à la fête de la saucisse et de la bière! D’autant que je n’ai jamais soif, alors…

Mon rapport à autrui

> Douce, gentille, pudique, empathique, tendre, je ne suis pas du genre à faire des histoires, encore moins à agresser, élever la voix, ni même diriger une conversation. Du coup, je suis plutôt appréciée de mes proches.
> D’un autre côté, timide, je n’ose trop rien dire, ne vais jamais au conflit, supporte tout sans broncher, ce qui peut énerver aussi. Dès qu’il s’agit de protester, de s’engager, de dire non, j’en ai des angoisses et des névroses. J’ai peur de la nouveauté, des rencontres, du sexe, de passer des examens, de faire des formations, de prendre la parole, de déclarer ma flamme… Donc je ne suis pas la « bonne copine » avec qui on fait les 400 coups, ni la collègue sur qui on peut compter pour aller dire deux mots au boss. Ce sera sans moi!
> En revanche, une proche malade, une amie en galère, et je peux y passer mes jours et mes nuits, voire aller jusqu’au don total de soi… trop souvent « pour rien » en plus! J’ai un tel besoin d’affection que mes désirs passent en second. Je suis une femme enfant, d’humeur un peu variable, avec sinon encore une peluche doudou, peut-être des gros cœurs roses sur mon lit. Du moment que l’on m’offre de l’affection et de la douceur, ça me suffit et tout va mieux, même mes insomnies et tout le reste. C’est parfois pesant pour l’entourage d’avoir autant de « poids » et d’emprise sur moi. Je suis si avide d’affection…
> À la maison, j’aime mon mari, je l’aimerai toujours, et seulement lui. Fleur bleue, romantique, le moindre anniversaire oublié est un drame, un bisou pas assez appuyé et je crains de me faire larguer dans l’heure. Facilement vexée, je suis susceptible de faire des dépressions, des crises d’angoisses (discrètes, toujours!), d’être taciturne.
> J’ai horreur de piétiner dans des ambiances closes et surchauffées, comme dans un centre commercial, alors pas la peine de me proposer un après-midi «soldes», ou bien je vous attends dehors en gardant les sacs!

Ma santé

> Fragile, frileuse, je suis la première à «attraper» froid (rhino, engelures…) à l’automne, une gastro en hiver, un rhume des foins au printemps, un coup de soleil en été…
> Sujette aux maux féminins, je coche à peu près toutes les cases en rapport avec une insuffisance veineuse : cellulite, léger surpoids, peau qui marque. Je «pique des fards» facilement et suis aisément dérangée sur un plan intestinal – par des microbes, du gras, du stress…
> Mais je ne suis pas en sucre non plus, et j’aime notamment bouger, pédaler, nager ; le mouvement au grand air me fait beaucoup de bien. Par exemple, marcher en forêt, faire du vélo à la campagne ou encore une longue balade les pieds dans l’eau – cette option étant parfaite compte tenu de ma mauvaise circulation.
> Mes règles sont légères, courtes, «discrètes», à mon image, et parfois me font un peu souffrir. Mais comme tout le monde, j’imagine. Et d’ailleurs, toujours comme tout le monde, je suppose, j’ai des petites douleurs ici et là, surtout le matin, et elles se baladent, je ne sais jamais trop où elles vont surgir. Mais je ne me plains pas, c’est le lot de notre vie terrienne.
> Je suis également fragile de la sphère respiratoire et des yeux : allergie, nez qui coule, otite, larmoiement, orgelet, conjonctivite, tout ceci rythme mon année, tels des compagnons de route. J’ai souvent les muqueuses inflammées, mais mes écoulements ne m’irritent ni ne me font mal
> Enfant, ado, jeune adulte, j’ai « fait » mon pipi au lit, mes oreillons, ma rougeole… j’avais peur du noir, de l’abandon, d’être «laissée». Aujourd’hui, je suis la pro de l’insomnie, plus exactement je n’ai pas envie d’aller me coucher…

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