La cuisson à la marmite norvégienne

Nos grands-mères la connaissaient bien et nombre d’entre elles l’ont utilisée « dans le temps ». Mais, entre temps, la marmite norvégienne est tombée aux oubliettes. Économique et écologique, elle revient discrètement à la mode… À notre plus grande satisfaction !
« Cette méthode permet de cuire à l’étouffée, en douceur, sans flamme ni surveillance, une préparation qui a été portée à ébullition », explique Hélène Bernet qui utilise ce procédé depuis belle lurette.
Dès que l’on prononce le mot « marmite norvégienne », toute une génération se souvient avoir vu utiliser un caisson, notamment pendant les dures années de guerre, alors que le combustible se faisait rare. Car l’immense avantage de cette méthode de cuisson est qu’elle permet d’économiser, suivant le plat préparé, entre 20 et 80 % d’énergie de cuisson.
BOÎTE À CHAPEAUX
Voilà une version simplifiée ! Un sac isotherme fait très bien l’affaire. Toutes les marques de produits surgelés en vendent pour une dizaine d’euros. Une petite couverture ou une chute de couette servira à entourer et recouvrir la cocotte et terminer ainsi la cuisson en douceur.
« Dans les années 60, une amie avait fabriqué une marmite norvégienne avec un… carton à chapeaux !, confie Monique Stévenard, pharmacienne retraitée de 80 ans. À l’intérieur, elle avait mis torchons et serviettes-éponges. Elle cuisinait le matin avant d’aller travailler. Et à midi, lorsqu’elle revenait, son plat était non seulement cuit, mais encore chaud. » Le rêve, quoi !
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