La dysphonie spasmodique, une maladie qui casse la voix

Une voix rauque ? Cassée ? Éteinte ? Il s’agit peut-être d’une dysphonie spasmodique, une pathologie qui s’attaque aux cordes vocales.
Les raisons d’avoir la voix cassée de façon aiguë ou chronique ou d’avoir une modification temporaire de la voix (rauque, éteinte, trop grave ou trop aiguë, éraillée, enrouée, chuchotée…), autrement dit une dysphonie au sens large, ne manquent pas. On pense notamment aux laryngites et autres viroses saisonnières, au tabagisme, aux coups de froid, aux malformations des cordes vocales, aux polypes, aux cancers (gorge, thyroïde, œsophage…) et nodules des cordes vocales, à l’allergie aux pollens, aux traumatismes crâniens, aux bronchites avec toux, aux accidents d’intervention chirurgicale (lésion du larynx, des cordes vocales, des nerfs…), au reflux gastro-œsophagien, à la polyarthrite rhumatoïde ou encore à une nuit de supporter sportif ou une soirée trop arrosée. Reste enfin le surmenage vocal (chanteurs, enseignants, conférenciers, journalistes, etc.), une dysphonie fonctionnelle.
Origines neurologiques
Mais la dysphonie peut aussi être liée à une lésion ou une pathologie neurologique bien identifiée, comme une lésion du nerf pneumogastrique, la maladie de Parkinson (voix enrouée caractéristique), ou encore une pathologie endocrinienne (thyroïde). Reste enfin la modification de la voix avec l’âge où elle devient plus grave et moins forte.
Du larynx…
Difficile de parler de dysphonie sans aborder l’anatomie particulière du larynx (qui signifie gosier, en grec). Le larynx fait suite au pharynx que l’on peut apercevoir à l’examen du fond de la gorge, juste derrière la luette. Il appartient aux voies aériennes supérieures et se situe sous l’épiglotte. C’est un conduit cartilagineux qui relie le fond de la gorge (pharynx) à la trachée, cet autre conduit cartilagineux qui plonge vers les poumons pour y amener l’air et son oxygène.
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