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La fugue dissociative, un moyen surprenant de fuir un stress

Un stress important ou une émotion intense entraînent parfois un réflexe de fuite associé à une période d’amnésie profonde. C’est la fugue "dissociative", une pathologie d’ordre psychiatrique.

Chaque année, des milliers de Français, adolescents pour la plupart, font des fugues qui se terminent par un retour au domicile, tête basse, après quelques heures ou quelques jours. Il en est tout autre de la fugue dissociative pour laquelle l’élément déclenchant n’est pas un énième conflit avec ses parents ou une banale contrariété, mais un stress ou une émotion intense. Très peu d’études existent sur le sujet mais, selon une étude américaine, cette pathologie affecterait 1,8 % de la population ! Un chiffre difficile à vérifier toutefois.

Réaction spontanée

Précisons bien que ce type de fugue correspond à un comportement involontaire, bien loin des fugues destinées aux changements de vie et d’identité parfaitement planifiés. Il ne s’agit pas non plus d’une simulation destinée à fuir ses difficultés (faillite, mariage forcé, difficultés conjugales, chômage, difficultés financières, problème judiciaire…) mais d’une véritable détresse psychologique débouchant sur un acte spontané et irréfléchi.

Une décompensation psychiatrique…

Certains spécialistes estiment que la fugue dissociative pourrait correspondre à une décompensation psychiatrique d’une psychose. Cette pathologie est parfois appelée névrose vagabonde, soulignant le caractère psychiatrique de la fugue et non le simple réflexe passager de fuite.

… Après un stress intense

Après un stress intense ou une émotion qui la submergent, la personne éprouve le besoin irrépressible de rompre avec son environnement habituel : logement, famille, amis, travail… Cette fugue peut durer de quelques heures à plusieurs jours, voire parfois des années. Quant aux stress en question, on retrouve entre autres les viols et sévices sexuels, les violentes agressions physiques ou la torture, les accidents graves (circulation), les catastrophes naturelles, les conflits armés (guerre), les génocides et les décès. Une liste qui n’est pas exhaustive.

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