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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

La lumière, une alliée du jardinier

Quelques gestes pour offrir à vos plantes l’ensoleillement optimal !

La lumière est une ressource indispensable pour les plantes. Elle fait rarement défaut, les jardiniers s’en inquiètent donc assez peu, si ce n’est à propos de l’exposition des plantes ou lorsque l’ensoleillement est particulièrement fort, comme ce fut le cas l’été dernier. Pourtant, la lumière est un véritable paramètre du développement et de la santé des plantes avec lequel le jardinier doit composer. Explorons la relation complexe entre les effets de la lumière sur les plantes et les pratiques de jardinage.

Lumière ou ensoleillement

  • À l’échelle du jardin et des plantations, on parle plutôt d’ensoleillement, qui désigne la quantité et la durée pendant laquelle la lumière solaire est reçue en un lieu par un objet. Il dépend essentiellement du lieu (latitude et relief), de la saison, de la météo (nuages) et d’autres éléments “locaux” tels que l’ombre d’un bâtiment…
  • À l’échelle du fonctionnement de la plante, on s’intéresse plutôt à la qualité de la lumière solaire. La lumière solaire se caractérise par trois types de rayonnements présentant un spectre de longueurs d’onde spécifiques : 780 à 2800 nm pour l’infrarouge, 10 à 380 nm pour l’ultraviolet et 380 à 780 nm pour le rayonnement visible que nous percevons. Les plantes captent surtout la lumière solaire entre 400 et 700 nm. Les différentes longueurs d’onde sont identifiables par leur couleur et n’interagissent pas toutes de la même façon avec les plantes. Ainsi, on constate des pics d’absorption dans le bleu et le rouge. Ces données sont utilisées en éclairage artificiel par certains jardiniers et souvent par les horticulteurs, par exemple, pour raccourcir les tiges du poinsettia et donner un effet de floraison plus dense.

L’ensoleillement du jardin

Il varie selon sa localisation, son orientation (nord, sud, est, ouest), son relief et l’ombre des constructions, des arbres, des haies… Pour l’organiser, le jardinier repère les zones d’ombre, de mi-ombre et de plein soleil. Parfois, d’autres critères doivent aussi être pris en compte (proximité d’un point d’eau pour le potager…). Mais, en principe, le potager est installé selon un axe sud/sud-ouest ou sud/sud-est pour avoir un maximum d’ensoleillement. Le verger, quant à lui, est implanté sud/est pour bénéficier de la luminosité et limiter les risques liés au vent et à l’humidité.

Comment le jardinier peut-il intervenir sur l’ensoleillement à l’échelle de son jardin ?

  • En valorisant les différentes expositions avec des espèces adaptées.
  • En adaptant les espèces à l’évolution du jardin : par exemple, en réduisant les conifères, les chênes verts pour laisser place aux bouleaux, aux érables, et ainsi maintenir la diversité des herbacées.
  • En créant des aménagements permanents : plantation d’arbustes, de haie pour faire de l’ombre au potager… ou des aménagements temporaires : ombrières, peinture blanche sur les serres… pour réduire l’ensoleillement et la température.

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