Le béguinage, pour ne pas vieillir seul

LES PRINCIPES
Alors, vivre en béguinage, c’est quoi au juste ? Les atouts sont nombreux. À commencer par l’alternative à la maison de retraite. Comme dans tout habitat groupé, chacun reste chez soi, mais peut compter sur l’amitié des voisins, les notions de solidarité et de partage étant essentielles dans l’esprit de ce type d’habitat. La solitude est bannie, remplacée par l’attention et le service à l’autre. De plus, certaines options permettent de faire des économies sur les loyers et les charges. Les résidents peuvent opter pour la mutualisation des frais de téléphone, abonnements divers (eau, électricité, Internet), outils de bricolage et de jardin et obtenir ainsi une baisse des charges.
« Le béguinage est aussi un lieu de socialisation, insiste Thierry Prédignac. Il favorise l’ouverture aux autres. Situé en centre ville, il permet aux retraités de s’investir à leur rythme dans les activités qui les intéressent. »
Enfin, d’un autre point de vue, ce concept novateur permet de préserver des bâtiments religieux. À Perpignan, l’ancien couvent des Capucins nécessitait de lourds travaux de réhabilitation que le diocèse ne pouvait financer. Aujourd’hui, 14 appartements de 2 ou 3 pièces chacun remplacent les cellules des religieux, et le jardin fait le bonheur des personnes ayant emménagé là pour se lancer dans leur nouvelle vie.
EN SAVOIR +
– Libres et folles d’amour, de Dieudonné Dufrasne (Éditions Thomas Mols) – 23 € ;
– Les béguines, de Silvana Panciera, dans la collection Que penser de… ? aux éditions Fidélité – 10 € ;
– Écrits mystiques des béguines, d’Hadewijch d’Anvers, en livre de poche – 7,50 €.
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