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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

le Manioc…

... un tubercule à la chair fondante et nutritive

Au même titre que la pomme de terre, la patate douce, l’igname... le manioc (ou yuca) peut agrémenter tous vos plats si vous souhaitez cuisiner sans gluten. Petit arbuste aimant la chaleur, le manioc est un aliment de base dans les pays chauds et possède de nombreuses qualités nutritives.

Les foyers pauvres sont assurés de prendre un repas consistant et rassasiant en consommant le manioc. Ses feuilles peuvent aussi être consommées et possèdent également des vertus thérapeutiques.  

Les vertus du manioc    

Le manioc est très peu calorique et riche en hydrates de carbone sous forme d’amidon. C’est donc une bonne base alimentaire pour les personnes pratiquant un sport ou ayant un travail pénible.
Il contient des vitamines (C, B, A), du fer, du potassium et du calcium.
Très digeste, il est recommandé aux personnes souffrant de problèmes gastriques (flatulences, acidité, mauvaise digestion, constipation, diarrhées…).
La chair de manioc est riche en resvératrol, un principe actif permettant de réduire le mauvais cholestérol tout en améliorant la circulation sanguine.
Il est détoxifiant et purifiant.
On le dit utile en cas de rhumatismes, arthrose, arthrite rhumatoïde… et tous problèmes liés aux articulations, aux muscles et aux tendons.
Il faciliterait le drainage lymphatique et réduirait l’excès d’acide urique. Un bon plan pour les personnes souffrant de la goutte !
Riche en acide folique, il peut être conseillé aux femmes enceintes et allaitantes.
Les fibres contenues dans le manioc seront utiles aux personnes souffrant de diabète de type 2 en réduisant la vitesse d’absorption du sucre dans le sang.
Source de vitamines B, le manioc aide à maintenir l’équilibre du métabolisme.

Comment cuisiner le manioc    

Il est important de le cuisiner et de ne pas le consommer cru car il peut être toxique.
Il se consomme en accompagnement, tout comme la pomme de terre ou la patate douce.
Pour le préparer, on peut le couper en dés, plus ou moins gros. Il est possible de le râper, tout dépend de ce que vous souhaitez cuisiner.
Il se consomme tant salé que sucré.
Il se marie très bien avec le lait de coco ou les bananes plantain.

Comment le conserver ?

Il peut se conserver longtemps dans un récipient hermétique. Pour cela, il suffit de le peler, le laver et le couper en fines tranches que vous mettrez à sécher au soleil toute la journée. Vous pourrez en prélever quelques tranches au fur et à mesure des besoins.
La lacto-fermentation convient également au manioc.
Je vous déconseille de le congeler, il devient très dur.

Où le trouver ?

Dans les magasins de produits exotiques et parfois dans les magasins de produits naturels. 

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