communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Le myélome osseux

Le myélome osseux est une forme de cancer dans laquelle les plasmocytes, des cellules d’origine sanguine à l’origine d’anticorps, vont envahir la moelle osseuse. Le myélome osseux concerne surtout les plus de 50 ans.

DES SIGNES DIVERS
Le myélome osseux est donc une maladie qui ne se cantonne pas au sang et aux os mais qui concerne bel et bien tout l’organisme. Du fait de l’existence de formes variées de la maladie, le myélome peut se manifester de façons très diverses d’un malade à l’autre, par des douleurs osseuses nocturnes et autres fractures et tassements vertébraux, en passant par des signes qui traduisent la pauvreté des autres lignées de cellules sanguines (globules rouges, blancs et plaquettes).

BILAN D’EXPLORATION
La constatation du ou des symptômes va déboucher sur la prescription d’un bilan d’exploration destiné à affirmer l’existence du myélome mais aussi à préciser sa forme exacte. Le médecin généraliste ou rhumatologue dans un premier temps, puis l’hématologue vont prescrire :
– des radiographies
– une IRM
– une ponction de moelle osseuse
– une analyse des urines
– un bilan sanguin

PLUSIEURS FORMES
– Myélome à immunoglobuline G (IgG), le plus fréquent, mais aussi à IgD.
– Myélome dit « à chaînes légères ».
– Myélome non sécrétant (ou non excrétant). Le myélome ne fabrique pas d’anticorps, ou plus exactement, les plasmocytes n’évacuent pas les anticorps.
– Myélome dit « peu actif », lorsque la maladie évolue très lentement et s’avère asymptomatique. 20 à 30 % des patients sont porteurs d’une telle forme, qui ne nécessite pas toujours un traitement.
– Myélome appelé « plasmocytome » car n’envahissant qu’un seul os (vertèbre par exemple). Un geste chirurgical salvateur peut être envisagé.

LES AUTRES SYMPTÔMES
– Perte de poids, comme dans tout cancer envahissant.
– Insuffisance rénale.
– Fatigue et altération de l’état général.
– Hémorragies (lorsque le taux de plaquettes est bas).
– Anémie responsable d’un essoufflement.
– Troubles de la vigilance.
– Température élevée, qui traduit les infections (pulmonaires surtout).
– Troubles neurologiques.
– Déshydratation et soif extrême.
– Signes digestifs : nausées, vomissements, constipation.
– Troubles du rythme cardiaque.
– Accident vasculaire cérébral (AVC) lorsque l’hyperviscosité sanguine, provoquée par l’excès d’immunoglobulines sanguines, entraîne un ralentissement du débit dans les artères cérébrales.

Pour lire la suite

Déjà abonné·e, connectez-vous !

Magazine

À lire aussi

Le NeuroGel

Nouvel espoir pour des milliers de tétraplégiques et paraplégiques du monde entier, le NeuroGel, un biomatériau synthétique, permettrait de refaire marcher les blessés médullaires porteurs de lésions anciennes, si l’on en croît son inventeur.

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois