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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Les blessures musculaires

Ou comment ne pas se blesser à la rentrée !

De la simple élongation, bénigne, à la déchirure, beaucoup plus grave, les blessures musculaires guettent le sportif néophyte à la rentrée.

Le sport fait partie des bonnes résolutions de la rentrée. Bravo ! Mais attention, c’est parmi les sportifs débutants, ou qui reprennent une activité après de nombreuses années d’arrêt, que l’on retrouve le plus grand nombre de blessures musculaires.

COURSE À PIED
Si tous les sports sont concernés, les blessures musculaires sont beaucoup plus fréquentes chez le coureur à pied et dans les sports où la course intervient (tennis, sports collectifs…). Le mollet surtout, mais aussi le quadriceps (muscle antérieur de la cuisse), les ischio-jambiers (muscles postérieurs de la cuisse) et les adducteurs (pli de l’aine) en font le plus souvent les frais.

ÉLONGATION…
Dans l’élongation, quelques fibres musculaires sont étirées et vont se rompre. L’élongation se manifeste par une douleur d’effort qui n’entraîne ni boiterie, ni hématome. La pratique du sport est encore possible, mais douloureuse.

… OU CLAQUAGE ?
Dans le claquage, en revanche, de nombreuses fibres ont été rompues, beaucoup plus que dans l’élongation, et elles saignent. La douleur est vive, semblable à un coup de poignard dans le muscle. Certains spécialistes parlent plutôt de déchirure de stade 2. Quoi qu’il en soit, à ce stade, on ne peut plus continuer le sport. Même la marche est rendue difficile.

JUSQU’À LA DÉCHIRURE
La déchirure musculaire s’apparente à une véritable fracture du muscle et la douleur est telle qu’elle provoque parfois un malaise et la chute. Le mollet en fait souvent les frais. L’appui est très difficile et la course à pied est devenue impossible. Le saignement est important et un hématome ne tarde pas à apparaître.

LES BONS GESTES
Qu’il s’agisse d’un claquage ou d’une déchirure, le traitement est identique et passe par le refroidissement de la zone douloureuse, destiné à freiner le saignement (les vaisseaux se contractent sous l’effet du froid). Un sac de glaçons pendant 15 à 20 minutes plusieurs fois dans la journée fait l’affaire. Ne prenez pas de bain chaud (accélération du saignement) et ne faites pas faire de massage. N’hésitez pas à prendre des antalgiques, type paracétamol. En revanche, attention aux anti-inflammatoires pendant les premiers jours, car ils vont s’opposer à la dégradation de l’hématome.

PRÉVENTION DES ACCIDENTS SPORTIFS
> Échauffez-vous avant de vous lancer (trottinez, pédalez à petite vitesse…).
> En cas de surcharge pondérale évidente, perdez du poids avant de pratiquer un sport nécessitant la course.
> Étirez-vous avant et après l’effort, sans forcer.
> Buvez beaucoup.
> Évitez les départs trop rapides.
> Portez des vêtements de protection en cas de pluie ou de froid ou utilisez une pommade réchauffante.
> Si vous êtes débutant, faites-vous conseiller sur le matériel (chaussures, vélo…) et sur le geste technique (inscrivez-vous dans un club).
> Faites une pause de plusieurs jours en cas de fatigue.

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