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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Les hypersensibles

Face à l'hyperterrorisme

Je suis de ceux qui vivent tantôt dans l’émerveillement, tantôt dans l’horreur » (Edgard Morin)

La menace terroriste s’est désormais immiscée dans notre quotidien. J’écris ces lignes au lendemain d’une nouvelle action d’éclat d’un groupe terroriste dans un grand hôtel de la capitale d’un pays africain. Les assaillants ont pu être neutralisés grâce à l’intervention de forces spéciales aussitôt envoyées sur place, mais le bilan est lourd, une trentaine de civils ayant péri lors de la prise d’otages. Parmi ces civils, deux Français pères de famille.

L’hypersensibilité émotionnelle

Au sein de la population générale, les hypersensibles forment le bataillon principal des personnes les plus vulnérables en de telles circonstances. Car ils ont cette propension à réagir plus facilement et plus fortement que d’autres aux stimuli émotionnels, qu’il s’agisse de leurs propres émotions ou de celles des autres. L’hypersensibilité émotionnelle n’est ni une maladie, ni un trouble psychique, mais un trait de caractère partagé par près de 20 % de la population.

On dit des hypersensibles qu’ils sont « émotifs », « susceptibles », « à fleur de peau ». Ils ont simplement du mal à gérer leurs émotions et leur grande faculté d’empathie. Du coup, s’ils n’apprennent pas à se laisser porter par le courant au lieu d’être en permanence emportés par lui, ils s’exposent à souffrir davantage d’angoisse, de phobie, de peur panique, de stress post-traumatique.

Ne pas céder à la peur

Selon la médecine traditionnelle chinoise (MTC), c’est l’organe Rein qui gère l’énergie de la peur. Les hypersensibles – qui ont souvent été des enfants « peureux » – ont un organe Rein qui ne fonctionne pas de manière optimale. Ils risquent donc de ne pas avoir les reins suffisamment « solides » pour encaisser le choc émotionnel provoqué par les attentats, surtout lorsque ceux-ci sont commis sur leur « territoire », en l’occurrence le sol national. D’où montées d’angoisse, sensation d’oppression thoracique, sommeil perturbé… Si le sentiment de menace se prolonge dans le temps, la perte d’énergie au niveau des reins peut conduire à une dépression.

S’adapter à la situation

Au niveau individuel, notre capacité d’adaptation aux situations difficiles dépend de la bonne santé de l’organe Rate. Une rate en hypofonctionnement expose les hypersensibles au syndrome de désadaptation, qui se matérialise par divers troubles (nerveux, digestifs, cardio-vasculaires…).
La rate tient un rôle clé dans la régulation des émotions. Or, selon l’ostéopathe Patrick Hoor, la rate est très souvent « bloquée » par des vaccinations ou une consommation excessive de sucres raffinés.

Avec une rate « bloquée », l’hypersensible a du mal à conserver les pieds sur terre, il se perd dans son imaginaire et devient la proie d’idées obsessionnelles. C’est un véritable cercle vicieux, car le surmenage mental qu’il s’impose a pour résultat d’épuiser encore plus l’énergie de la rate.

La plante de l’hypersensible : la mélisse

Il existe une plante capable de réguler, de rééquilibrer à la fois l’organe Rein et l’organe Rate : la mélisse. Merci Dame Nature ! La mélisse est utilisée depuis l’Antiquité comme plante médicinale.
Au IXe siècle, Rhasès, médecin et alchimiste persan également auteur du premier traité de médecine préventive à l’usage des non-médecins, la prescrivait contre « les chagrins et la mélancolie ». De nos jours, la mélisse est très conseillée en cas d’anxiété, d’agitation nerveuse, de difficultés d’endormissement. Elle apparaît comme une alliée majeure des personnes hypersensibles, surtout en des temps troublés.

Quelles sont les périodes de l’année les plus propices pour procéder à des cures de mélisse ?

En médecine énergétique, l’organe Rein est associé à l’hiver et l’organe Rate à l’inter-saison. On gagnera donc à se complémenter à ces périodes-là pour retirer le maximum de bienfaits des cures, dont la durée n’excédera pas 3 semaines. La mélisse pourra être prise sous forme de gélules (300 mg 2 fois par jour) ou d’alcoolature (25 gouttes 3 fois par jour).

La plus indiquée est la camomille romaine (ou camomille noble)

⇒ Appliquer 2 à 3 gouttes sur la face interne des poignets, puis respirer les effluves profondément.

⇒ Si on a du mal à entrer en « résonance » avec la camomille romaine, essayer le néroli… ou la mélisse officinale, dont la senteur fine ne peut que vous plaire !

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