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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Les plantes d’intérieur

Soignez-les elles vous le rendront !

Fidèles compagnes de la grisaille de l’hiver, aromatiques, dépolluantes, les plantes dans la maison sont une vraie richesse à cultiver !

Esthétiques, décoratives, les plantes d’intérieur nous apportent bien plus que cela ! En effet, les plantes contribuent largement à notre santé en épurant l’air intérieur de nos habitations. Les sources de pollution de l’air dans la maison sont multiples et les conséquences sur la santé plus ou moins graves : maux de tête, baisse de l’attention, fatigue chronique, troubles allergiques, troubles du sommeil, douleurs musculaires… Certains composés organiques volatiles que nous respirons quotidiennement chez nous sont cancérigènes. En cultivant des plantes adaptées, le taux de pollution de l’air et les symptômes diminuent considérablement, comme le montrent certaines études scientifiques. En France, depuis 2003, un programme de recherche scientifique a été lancé pour confirmer ces données, expliquer les mécanismes de la dépollution et proposer des solutions concrètes : c’est le programme PHYTAIR® dont nous avons déjà parlé dans le numéro 93 de Belle-Santé. Autre constat intéressant fait à propos des bienfaits des plantes vertes : la vue du vert diminue la tension et le stress. Aux Pays-Bas, on a observé que les gens qui travaillent plus de quatre heures par jour sur un écran d’ordinateur se sentent mieux et plus productifs s’ils sont entourés de plantes vertes (source Plants for people). Que dire aussi des autres effets positifs repérés, mais difficilement quantifiables : la bonne odeur de terre et «d’herbe verte», l’attention que nécessite l’entretien d’une plante… tout cela stimulerait positivement le moral. Alors, pas d’hésitations, entourons-nous de plantes, à la maison et au bureau, partout où nous vivons et travaillons.

VOUS PENSEZ NE PAS POUVOIR CULTIVER DE PLANTES VERTES ?
Détrompez-vous, il y a forcément une possibilité adaptée à votre situation !

Il n’y a pas assez de lumière.
Bon argument, certes, car la plupart des plantes ont besoin de lumière, mais, d’une part, on peut augmenter à peu de frais la luminosité d’un lieu et, d’autre part, certaines espèces sont moins exigeantes.

Il fait trop chaud.
En hiver, aérez plus souvent en faisant attention aux courants d’air. Évitez de mettre les plantes en hauteur, augmentez l’arrosage, vaporisez les feuillages.

Je n’ai pas la main verte.
Pas de chance, il existe des plantes vertes qui résistent à tout ou presque ! Si vous achetez une plante en bon état, si vous la rempotez avec un bon mélange de terre et de terreau et si vous la cultivez dans des conditions d’ambiance normales (à 1,5 m maximum de la fenêtre, en arrosant une fois par semaine à 18°C), tout se passera bien et d’autant mieux si vous choisissez une misère, un sansevière, un chlorophytum, une impatience, un syngonium, un papyrus…

Je manque de place.
Certaines espèces en liane ou qui supportent le rabattage peuvent être contrôlées dans un volume donné : le lierre, le scindapsus, le coleus, le calathéa…

Je suis souvent absent.e.
Regroupez les plantes dans un endroit stratégique bien éclairé, près d’un point d’eau, et organisez en votre absence un dispositif pour assurer l’arrosage (feutre de jardin, mèche de coton trempant dans une réserve d’eau…) et le tour est joué ! Certaines plantes d’ailleurs seront presque ravies de se passer de vous : le chlorophytum, le pépéromia, l’aechméa, le lierre, la vigne d’appartement, le papyrus s’il a les pieds dans l’eau.

Je n’ai pas le temps.
Adoptez des cactées, des plantes grasses et privilégiez une ou deux grandes plantes.

J’ai des animaux.
Il faudra négocier avec votre compagnon favori et même parfois adapter quelques dispositifs de protection pour que vos plantes puissent se développer en toute tranquillité.

L’ENTRETIEN, FACILE !
Lorsque les plantes sont placées dans de bonnes conditions, les plus proches de celles de leur milieu d’origine, leur entretien ne présente pas de difficultés. Donc, bien choisir les espèces que l’on cultive est essentiel pour avoir un résultat satisfaisant ! Ensuite, appliquez ces quelques conseils et tout ira bien !

L’alimentation des plantes : espacez les arrosages de façon à ce que le terreau sèche entre deux apports, et toujours avec de l’eau à la température de la pièce. Les besoins nutritifs sont importants en phases de floraison et de croissance végétative, ensuite ils sont d’autant plus réduits que la plante a une période de repos marquée : du compost mûr deux fois par an et deux apports de purin de prêle, de consoude ou d’ortie en période de forte croissance suffisent, en principe.

La taille, le nettoyage et le palissage : ces opérations sont nécessaires pour maintenir la forme de la plante ou l’adapter à l’espace dont elle dispose. La taille supprime en partie la pousse de l’année précédente : on enlève les rameaux secs, grêles, mal positionnés, de façon à aérer l’intérieur de la plante. On coupe à 5 mm au-dessus d’une feuille. Certaines plantes cicatrisent mal (Ficus, Dieffenbachias, Philodendrons), elles seront donc rarement taillées. Les orangers, Solanum, hibiscus, passiflore, eux, apprécient une taille sévère. De même, on peut rabattre les plantes âgées au printemps pour leur redonner une forme buissonnante.

Le nettoyage des feuilles se fait exclusivement à l’eau, éventuellement additionnée d’un peu de savon noir. Pour les feuilles pubescentes (couvertes de «poils») et pour les cactus, préférez un pinceau.

Le rempotage est nécessaire tous les ans pour les plantes à croissance rapide, tous les deux à trois ans pour les autres ; c’est l’examen des racines qui décidera de l’opportunité de l’opération qui se fait au printemps.

Le surfaçage. Il remplace le rempotage lorsque celui-ci peut encore attendre ou pour les plantes trop volumineuses : on enlève quelques centimètres de l’ancien substrat sans abîmer les racines et on le remplace par un nouveau substrat frais et riche.

À chaque fois que cela est possible, préférez les pots en terre, les racines y respirent mieux.

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