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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’hypospadias

Ou quand uriner est problématique

L’hypospadias, ou hypospade, est une malformation congénitale urinaire qui affecte environ 1 garçon sur 250. C’est l’anomalie la plus fréquemment constatée à la naissance. Bien que la grande majorité des garçons soient opérés très rapidement dans l’enfance, il est probable que de nombreux adultes âgés n’aient pas bénéficié d’une telle intervention et présentent donc cette pathologie dont ils n’osent parler, avec tous les désagréments qu’elle procure.

Implantation aberrante du méat

En pratique, l’hypospadias correspond à une implantation aberrante du méat urinaire, situé normalement au bout du pénis au niveau de l’extrémité distale du gland. Dans l’hypospadias, il est situé sous le plan du gland, à des niveaux divers, d’où des mictions désagréables. D’autres malformations viennent compléter le tableau clinique, comme une courbure du pénis ou un prépuce incomplet (le prépuce correspond au repli cutané qui entoure le gland, lorsque le pénis est au repos).

De cause inconnue

Cette malformation urinaire survient lors du développement du foetus dans l’utérus, entre la 8e et la 14e semaine de grossesse. À l’heure actuelle, aucune cause n’a encore été réellement mise en évidence avec certitude. L’hérédité entrerait en jeu pour 10 % des hypospadias environ. À l’instar de l’augmentation de fréquence des micropénis, certains spécialistes évoquent plutôt l’exposition à des facteurs environnementaux, comme les perturbateurs endocriniens contenus dans les pesticides, mais aussi dans les détergents, solvants, peintures, shampoings, teintures pour cheveux, cosmétiques divers… Sans être responsables directement de la survenue de l’hypospadias, certaines situations contribueraient à l’augmentation du risque, comme un âge maternel supérieur à 35 ans, un surpoids maternel, un traitement hormonal progestatif lors des premiers mois de grossesse ou certains traitements (Distilbène, Dépakine…).

Cinq formes

Il existe 5 formes possibles d’hypospadias, plus ou moins sévères selon l’endroit d’implantation du méat urinaire, situé entre l’extrémité du pénis jusqu’au scrotum.

Schématiquement, on retrouve l’hypospadias :

Périnéal (au niveau du périnée donc), le plus rare mais aussi le plus délicat en matière de miction et de fécondité.

Balanique, avec un méat situé à la base du gland, donc sous le gland, près du frein.

Balano-préputial, dans le sillon situé entre le prépuce et le gland.

Péno-scrotal, où l’embouchure de l’urètre s’effectue au niveau du scrotum.

Pénien antérieur, avec un méat situé au milieu de la face inférieure du pénis.

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