L’irrigation côlonique dans le collimateur
Développée par la NASA dans les années 1960 pour permettre aux astronautes d’évacuer dans les conditions de l’apesanteur, l’hydrothérapie du côlon est venue des États-Unis, remplaçant ainsi, en Europe, la pratique millénaire du lavement intestinal. En 1993, le tribunal d’Orléans a pris une délibération stipulant que « cette pratique n’est pas un acte médical, mais une simple mesure d’hygiène ».
En toute logique, on doit utiliser l’appellation « irrigation côlonique » à la place de « hydrothérapie du côlon ».
L’association AXIOMES a formé de nombreux praticiens à cette méthode depuis 1993.
Cette pratique est largement marginalisée par la médecine, mais des centres se sont ouverts un peu partout, souvent associée à d’autres activités, comme « Jeûne et Randonnée ».
Or, face à l’engouement du public pour cette mesure d’hygiène, le corps médical s’est réveillé et, depuis le début de l’année, les praticiens formés par AXIOMES se voient convoqués par la gendarmerie locale, avec prise d’empreintes digitales et photos de face et de profil, en vue d’une enquête pour « exercice illégal de la médecine ».
Il est étonnant de constater que, une fois de plus, les autorités françaises, pour des raisons corporatistes, s’attaquent à une pratique qui est reconnue sans problèmes dans d’autres pays de la Communauté Européenne.
L’exception française a encore de beaux jours devant elle.
Gisbert Bölling
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