communauteSans
Communauté
boutiqueSans
Boutique
Image décorative. En cliquant dessus, on découvre les différents abonnements proposés par Rebelle-Santé
S’ABONNER

La santé naturelle avec Sophie Lacoste

L’ostéodensitométrie, pour évaluer l’ostéoporose

L'ostéodensitométrie, appelée aussi densitométrie osseuse ou DMO, permet de mesurer la densité osseuse, autrement dit, d'évaluer l'importance d'une ostéoporose.

50 000 tassements vertébraux chaque année, 40 000 fractures du col du fémur, 130 000 fractures ostéoporotiques, 40 % des femmes de 50 ans seront victimes d’une fracture ostéoporotique au cours de leur vie… des chiffres qui font de l’ostéoporose un problème de santé publique. Malheureusement, l’ostéoporose est un phénomène naturel qui accompagne le vieillissement normal de l’os.
Impossible d’y échapper
La DMO va permettre d’évaluer avec précision la perte osseuse et donc, le risque encouru de fracture. Reste ensuite à mettre en route des mesures de prévention efficaces (traitement, alimentation, activité physique, suppression des facteurs de risque éventuels…).

Des indications bien précises

C’est à la ménopause, une période à risque d’ostéoporose, que se pratique le plus souvent la densitométrie osseuse, lorsqu’il n’y a pas de traitement hormonal substitutif. On prescrit parfois cet examen avant la prescription prolongée de corticoïdes, médicaments qui peuvent accroître la déminéralisation osseuse, ou encore lors de certains dérèglements hormonaux (problèmes de thyroïde, de surrénales…).

De quoi s’agit-il ?

Cet examen, qu’on appelle aussi absorptiométrie biphotonique, consiste à irradier le squelette par des rayons X à très faibles doses – de 10 à 100 fois moins de rayons que lors d’une simple radio des poumons – rayons qui vont pénétrer dans les os puis en ressortir. Une partie des rayons n’est pas restituée. Plus l’os est dense, plus le rayon va être absorbé. On mesure alors le rayonnement qui en sort. La différence correspond exactement à la densité de l’os, c’est-à-dire à sa charge en calcium qui dépend elle-même de sa richesse protéique.
Rappelons que le calcium va se fixer sur la trame protéique de l’os. Le calcul s’effectue par l’intermédiaire de l’informatique et est exprimé en grammes de calcium par cm2 d’os.

Un questionnaire auparavant

Avant l’examen, il faut remplir un questionnaire afin de préciser son poids, sa taille, l’existence de traitements (hormonaux entre autres), de fractures ainsi que sa consommation de calcium au quotidien. Ce questionnaire permet de mieux interpréter les résultats de la DMO et de mieux évaluer le risque de fracture.

Comment se déroule la DMO ?

La densitométrie ne nécessite ni hospitalisation, ni préparation, ni injection. Il n’est pas utile d’être à jeun. On peut boire et manger normalement avant comme après la DMO. La densitométrie osseuse se pratique au cabinet de radiologie ou de rhumatologie ou encore à l’hôpital. Pour la DMO, on est allongé sur la table d’examen, après s’être déshabillé et avoir ôté tout objet métallique (bagues, montre, ceinture, soutien-gorge…). A l’aide d’un ordinateur, le manipulateur-radio va promener l’émetteur de rayons X (le densitomètre) fixé à un bras articulé au-dessus du corps et notamment au-dessus du col fémoral (hanche) et du rachis lombaire (bas du dos), deux régions particulièrement concernées par l’ostéoporose. Cet examen, qui dure une vingtaine de minutes, nécessite une immobilité absolue. Il faut respirer calmement. La DMO est indolore. On peut ressortir à la fin de l’examen. Les résultats sont connus le jour-même et sont communiqués au médecin prescripteur de l’examen.

Enfin, sachez que la densitométrie osseuse, bien que reconnue comme étant un examen de diagnostic de l’ostéoporose, n’est pas encore remboursée par la Sécurité sociale. Les prix varient de 40 euros environ à plus de 100 euros. La plupart des mutuelles en prennent une partie en charge.

N’oubliez pas…

• Votre carte d’assuré social
• L’ordonnance de prescription du médecin
• Vos anciennes DMO ou radiographies le cas échéant

Facteurs de risque d’ostéoporose

• Âge
• Sexe féminin
• Sédentarité
• Ménopause
• Ménopause précoce
• Tabagisme
• Malnutrition
• Régime restrictif pauvre en calcium à l’adolescence

Des contre-indications

• Grossesse
• En cas d’examen utilisant des produits de contraste dans les jours précédents (lavement baryté…)
• Port d’une prothèse métallique de hanche

Magazine

À lire aussi

Inscrivez-vous à
Pour ne rien rater
Notre lettre info
1 à 2 envois par mois