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Madagascar et sa boisson aux plantes

Depuis le début de la pandémie, Madagascar a fait le choix de la médecine traditionnelle pour lutter contre le covid et la population a pu bénéficier gratuitement ou presque de la boisson à base d’artemisia et de ravintsara plébiscitée par son président : le Covid-Organics. 

Si on regarde de près les chiffres, on peut honnêtement se poser quelques questions : jusqu’à présent, l’épidémie a fait moins de 300 morts dans cette île qui compte plus de 27 millions d’habitants… 

Alors on met ça sur le compte de la jeunesse de la population (deux tiers des Malgaches ont moins de 25 ans)… 

Aujourd’hui, quand on propose au gouvernement malgache de profiter du système d’aide internationale pour demander à faire vacciner sa population, il botte en touche. Il ne s’est pas inscrit au fameux dispositif Covax et préfère attendre de voir les résultats de la vaccination ailleurs. Après tout, jusqu’à présent, sa stratégie a fait ses preuves.

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Pour aller plus loin

Pour nous prémunir du risque de nouvelles pandémies…

« Voir un lien entre la pollution de l’air, la biodiversité et la Covid-19 relève du surréalisme, pas de la science », déclarait Luc Ferry dans L’Express du 30 mars 2020, contredisant ce qu’affirme pourtant la soixantaine de scientifiques du monde entier que Marie-Monique Robin a pu interroger pendant le premier confinement. Son livre La Fabrique des pandémies réunit ces entretiens dans une enquête passionnante qui explique comment la déforestation, l’extension des monocultures, l’élevage industriel et la globalisation favorisent l’émergence et la propagation de nouvelles maladies. Non seulement la pandémie de Sars-CoV-2 était prévisible, mais elle en annonce d’autres.

La Pandémie à l’heure du numérique

Muscler son esprit critique en philosophant reste le meilleur remède pour se prémunir face au flot d’informations qui nous submergent autour de la pandémie de Covid-19. La conscience des biais cognitifs et du fonctionnement de notre cerveau peut ainsi nous aider à mieux analyser ces informations, en identifiant les émotions qu’elles suscitent et les questions auxquelles elles répondent. 

Un espoir pour les herboristes

Voilà bientôt 80 ans que les herboristes sont privés de statut et de diplôme officiel. À l’heure où les plantes médicinales sont de plus en plus plébiscitées, où de nouveaux marchés émergent, il serait temps que ce métier retrouve sa place et la reconnaissance qu’il mérite. Les travaux d’une mission sénatoriale apportent une petite lueur d’espoir. L’herboriste Michel Pierre nous aide à faire le point sur ce métier tandis que le sénateur Joël Labbé nous éclaire sur les résultats de cette mission d’information dont il est le rapporteur.