Maladie de Dupuytren, traitement à l’aiguille
« Je suis en cours de traitement non chirurgical de la maladie de Dupuytren et je souhaiterais faire connaître l’existence de cette solution à d’autres lecteurs.
Ce traitement s’appelle “aponévrotomie percutanée à l’aiguille”. Atteint d’une forme fort avancée à l’auriculaire (fermeture à 120°), la première séance a permis de la réduire à 90°.
Les séances se déroulent avec un minimum de 4 semaines d’intervalle et sont assurées par un rhumatologue. Il est bien évident que dans mon cas, si l’intervention avait eu lieu au début de la déformation, une seule séance aurait suffi (dans mon cas : 70 € la séance remboursée par la Sécurité sociale sur la base de 40 €).
Cette technique a l’air d’être peu connue et pratiquée par très peu de rhumatologues. J’ai eu la chance d’en avoir un près de chez moi à Valence (26).
Dommage que la liste de ces thérapeutes soit si restreinte et que les généralistes et autres spécialistes de la main n’orientent que vers la chirurgie.
Je suis ravi de retrouver un usage normal de la main. Il n’y a pas besoin de rééducation et je n’ai eu aucun des inconvénients généralement énoncés pour cette méthode (le plus souvent bénins). »
Monsieur C. de l’Ardèche
1. Position de la main avant intervention (simulation car pas de prise de photo avant la 1ère séance).
2. Après la 1ère séance : la paume de la main s’ouvre et l’auriculaire se redresse un peu.
3. Après la 2e séance, intervention à la base de l’annuaire : il se redresse et la main s’ouvre davantage.
4. Après la 3e séance, intervention à la base de l’auriculaire : la main est entièrement ouverte, l’auriculaire récupéré à 75 % d’où la nécessité d’une prochaine séance.
Précisions de la rédaction : dans le n° 110, une lectrice donnait les coordonnées de l’association pour l’étude et le traitement non chirurgical de la maladie de Dupuytren (Association Loi 1901). Son siège est au Centre Viggo Petersen – Hôpital Lariboisière – 6, rue Guy Patin – 75 010 PARIS – Tél. 01 49 95 63 06
Retour au sommaire de Rebelle-Santé n° 181
