Mettre son jardin en harmonie avec le cosmos…

Comment aller plus loin que le jardinage biologique ? Avec le jardinage biodynamique.

Le jardiner bio, lui, se fixe comme règle de respecter au maximum l’équilibre de l’écosystème du jardin : pas de produits chimiques, pas de bouleversements du sol, des cycles…

Petite approche des principes de base
– Mettre à profit les rythmes naturels du Soleil, de la Lune, de la Terre, du jardin, du sol et des organismes vivants.
– Comprendre que tout est lié : la circulation de la sève avec l’alternance jour nuit, l’hibernation des animaux dans le sol avec la pénétration des énergies à l’intérieur
de la terre l’hiver pour la “vitaliser”, la position de la lune et la capacité germinative des semences…
– Comprendre que tout évènement parle du système global.
– Il convient de jardiner, d’intervenir sur la nature en ne perturbant pas les circulations d’énergie et les rythmes.
– Prendre en compte les quatre éléments : le feu, l’eau, l’air et la terre.
– Prendre conscience que chaque jardin est unique, qu’il est en interaction avec les personnes qui le travaillent et que c’est l’écoute et la perception des vibrations
du jardin qui guident le jardinier.
Au-delà de quelques techniques et conseils, en biodynamie, c’est l’intuition qui prévaut.

Mettre en pratique la méthode
Le passage à la culture biodynamique se fait en douceur, au rythme que vous choisissez.
– Connaître les caractéristiques de la dynamique naturelle du jardin.
– Prévoir la confection d’un compost.
– Organiser la rotation des cultures. Les associations qui utilisent harmonieusement l’espace (plantes racine, feuilles, fleurs, fruits) repoussent les ravageurs et améliorent la qualité gustative de leur voisine
– Prévoir la culture d’engrais verts.
Toutes les opérations de jardinage doivent être faites en harmonie avec les rythmes de la nature. La résistance des plantes aux problèmes parasitaires, leurs qualités
nutritionnelle et gustative sont aussi améliorées si l’on respecte ces rythmes.

Les remèdes
La biodynamie s’inscrit dans la même logique que l’homéopathie : on travaille avec des doses faibles, des dilutions importantes et on agit sur le terrain plus que sur le symptôme.
Il y a huit remèdes numérotés.
– Les deux premiers sont le 500 et le 501 : ils s’appliquent directement sur le jardin. La préparation 500 (bouse de corne) favorise l’activité microbienne et la formation d’humus. La 501 (silice de corne) améliore le métabolisme de la lumière et atténue les tendances aux maladies. Les autres préparations sont apportées indirectement par le biais du compost.
Les remèdes suivants, à base de plantes, sont donc enfouis dans le compost :
– La préparation 502, fleurs d’achillée millefeuille, apporte les forces de la lumière dans le sol et améliore la capture et l’assimilation par les plantes des oligoéléments.
– La préparation 503, fleurs de camomille, stimule l’activité des micro-organismes dans le sol, améliorant ainsi sa structure et la croissance des plantes. Elle
régularise les processus de l’azote.
– La préparation 504 est réalisée à base d’orties coupées en pleine floraison. Elle favorise une bonne humidification.
– La préparation 505, à base d’écorce de chêne, est très efficace contre les maladies, notamment quand elle sont dues à des problèmes de prolifération.
– La préparation 506, formulée à base de fleurs de pissenlit séchées, joue un rôle important vis-à-vis de l’acide silicique.
– La préparation 507 est une simple décoction de valériane qui favorisera l’utilisation du phosphore par le sol. Le phosphore est essentiel pour la floraison et la formation des graines.
Ces préparations, pour la plupart, sont obtenues après fermentation dans des organes animaux. Leur efficacité est liée aux soins avec lesquels elles ont été élaborées (cueillette des plantes, conservation…).
La lutte contre les adventices ou “mauvaises” herbes, quant à elle, passe par la possibilité de réaliser un faux semis mais on peut aussi préparer une solution à base
de graines d’adventices incinérées sur du bois.

Qu’est-ce que la dynamisation ?
Cette procédure a pour objectif d’exposer à l’air, donc aux énergies cosmiques, un maximum d’eau de la solution.

Comment dynamiser les préparations ?
La qualité de l’eau est essentielle : dans un seau rempli d’eau de pluie, versez la dose de préparation choisie. Avec un ustensile ou le bras, remuez la solution en
un mouvement circulaire jusqu’à ce que le cratère atteigne le fond du seau. Puis, inversez le sens de rotation, ceci pendant une heure. Vous percevrez peut-être un
changement de consistance de l’eau. La solution dynamisée doit être immédiatement utilisée.

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