Molnupiravir : ouf. Clofoctol : grande déception

En octobre dernier, on nous annonçait l’arrivée d’un traitement pour soigner le covid : un antiviral nommé Molnupiravir dont la page Wikipédia indique très clairement qu’il est très dangereux et qu’on le sait depuis bien longtemps…

Le 26 octobre, notre ministre de la santé Olivier Véran affirmait pourtant que la France avait commandé 50 000 doses de ce médicament, des doses à 700 dollars pièce. Pourvu qu’elles n’aient pas été livrées et qu’elles ne le soient pas… L’hôpital public manque de tout et on risque de jeter des millions par les fenêtres.

En effet, dans un avis rendu public le 10 décembre dernier, la Haute Autorité de Santé indique qu’elle n’autorise pas l’usage de la molécule développée par Merck. Car non seulement le Molnupiravir est dangereux, mais il ne donne pas les résultats « promis » par le laboratoire. Le traitement actuellement utilisé dans les hôpitaux (anticorps monoclonaux) réduit de 80 % les risques de progression vers la forme grave, contre 30 % avec le Molnupiravir.

Toujours le 10 décembre, l’Institut Pasteur, quant à lui, annonçait arrêter l’essai sur le Clofoctol. On le croyait testé aux Antilles, mais le fameux suppo semble être définitivement remisé au placard. Pourquoi ? Selon le Directeur de l’Institut Pasteur, c’est parce qu’on ne trouve pas assez de gens de plus de 50 ans non vaccinés pour le tester. Qu’est-ce qui empêche de le tester sur tout le monde ? Un suppo utilisé pendant 40 ans chez des enfants sans effets secondaires ? Un médicament très peu cher ? Si vous avez la réponse, si vous avez des pistes pour comprendre pourquoi ce traitement peu onéreux va tomber dans l’oubli sans qu’on lui ait donné la moindre chance de montrer ses effets, si vous comprenez pourquoi les médias n’en parlent pas, merci de m’éclairer.

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