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La santé naturelle avec Sophie Lacoste

Neuf façons de voir la vitalité

Comme tous les animaux diurnes, l’essentiel de notre activité extérieure se passe le jour, et l’essentiel de l’activité interne la nuit – sauf que nous, nous essayons de façonner notre vie en dehors du rythme naturel des saisons. Avec beaucoup de mal d’ailleurs. Pour l’organisme, le jour et la nuit, c’est blanc bonnet et bonnet blanc : il travaille sans arrêt, il n’est jamais fatigué. NOUS, nous le sommes dans notre vie extérieure quand le travail doit se faire à l’intérieur.

  1. Si nous avons besoin d’un réveil le matin, c’est parce que le ménage intérieur est encore en cours quand le devoir extérieur nous appelle. La raison est en général un repas du soir trop opulent ou tardif.
  2. Le café semble nous donner de l’énergie, mais il n’en contient pas : il opère seulement un transfert de l’intérieur vers l’extérieur. Les excitants (caféine, nicotine, théobromine, etc.) provoquent une montée de l’adrénaline, l’hormone de la panique. Le corps arrête alors toute activité qui ne sert pas à la simple survie. Ce transfert d’énergie de l’intérieur vers l’extérieur nous permet d’attaquer la journée – mais le ménage à l’intérieur reste en suspens.
  3. Nous voilà arrivés au boulot. Après un certain temps, le corps recommence son activité à l’intérieur. À l’extérieur, c’est le coup de pompe. Et puisque cela arrive à tout le monde en même temps : PAUSE CAFÉ – SAUVÉ PAR LE GONG !
  4. À midi, les choses se corsent : le repas donne du travail au métabolisme, mais le café à la fin le rend impossible. Une autre pause café à 15 heures, enfin, nous permet de tenir jusqu’au soir.
    On pourrait dire que le café sauve la santé de nos entreprises, mais il sape la nôtre – à chaque fois un tout petit peu.
    Depuis quelque temps, la caféine ne suffit même plus : arrive alors la taurine – à partir du plus jeune âge…
  5. Jeanne Calment, lors de ses 120 ans, a confié à un journaliste allemand qu’elle ne mangeait jamais le soir : « On se réveille le matin avec une pêche extraordinaire. Voilà le secret de ma longévité. »
    C’est le témoignage d’une hygiène de vie bien menée, d’une belle vitalité. Exemple à suivre, parce que :
  6. Les gérontologues savent depuis un siècle que c’est avec le minimum vital de nourriture que la vitalité est optimale : on a moins besoin de sommeil, on risque peu de maladies, et l’espérance de vie augmente. On ajoute des années à la vie, et on ajoute de la vie aux années :
    Si vous aimez manger, mangez moins, parce que ça vous donnera des années en plus pour manger.
  7. Quand on mange trop, la vitalité se dégrade. « Si la personne responsable du ménage est tout le temps occupée à la cuisine, elle n’a pas le temps de faire le ménage. » (Christian Tal Schaller). Tant que l’on vivait en accord avec les saisons, ce ménage se faisait naturellement pendant les longues nuits d’hiver – où l’on dormait 12 heures ou même plus. C’est fini aujourd’hui, avec notre rythme industriel des 3 x 8 : 8 heures de sommeil, 8 heures de travail, et 8 heures de temps libre – TOUTE L’ANNÉE. Le ménage se fait mal, la vitalité trinque.
  8. Quand la vitalité se dégrade, les capacités physiques baissent. C’est alors que nos champions de sport prennent un rôle important : leurs exploits nous permettent de continuer à vivre dans l’illusion que tout va encore bien pour nous.
    Le sport professionnel – c’est la vitalité par procuration.
  9. Quand la vitalité se dégrade, la libido baisse. D’où la nécessité de stimulation permanente, là aussi. Ce n’est plus comme dans d’autres époques, dans d’autres civilisations, où on faisait tout pour calmer le jeu. Mais le rapport avec la sexualité dépend d’abord de la vitalité de la majorité des gens – avant toute réflexion sociale, philosophique ou religieuse. Et cette vitalité peut être débordante, moyenne ou défaillante.
    D’après vous, chez nous, aujourd’hui, on en est où ?

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